WestJet : le plan de vol de Gregg Saretsky

Publié le 03/12/2011 à 00:00, mis à jour le 16/01/2012 à 11:16

WestJet : le plan de vol de Gregg Saretsky

Publié le 03/12/2011 à 00:00, mis à jour le 16/01/2012 à 11:16

Photo : Courtoisie

Né à Montréal, Gregg Saretsky, 51 ans, était bien loin de se douter que c'est à titre de patron de WestJet Airlines (Tor., WJA), la deuxième plus importante société aérienne du pays, qu'il reviendrait un jour au Québec.

«Il faut croire que les pommes ne tombent jamais très loin de l'arbre», plaisante aujourd'hui, lors d'une entrevue téléphonique avec Les Affaires, celui dont le père d'origine allemande travaillait pour Air Canada, à Montréal, dans les années 1960 et 1970.

Devenu, en avril 2010, président et chef de la direction de WestJet Airlines, il pilote la prochaine poussée de croissance de ce transporteur, un des rares qui a tenu tête à Air Canada ces dernières années sans y avoir laissé sa peau.

Six ans de turbulences... et de bénéfices

Un exploit remarqué autant par ses pairs (de l'industrie aérienne) que par la communauté financière, qui n'hésite pas à élever aujourd'hui WestJet au rang des transporteurs aériens les plus «performants» et les plus «profitables» de la planète.

Au moment où l'industrie aérienne continue de tirer le diable par la queue, le transporteur «à bas coût» de Calgary vient de présenter son 26e trimestre financier consécutif de rentabilité ; une rareté pour ce secteur qui souffre autant de l'incertitude économique mondiale que de la flambée sans précédent des prix du carburant depuis un an.

Une discipline récompensée en Bourse. Depuis le début de 2011, l'albertaine compte parmi les six entreprises aériennes les plus performantes pour ses actionnaires. Sur le parquet de la Bourse de Toronto, son titre n'a perdu que 8 %, par rapport à 36 % pour Southwest Airlines et 60 % pour Air Canada. Pendant la même période, le S & P/TSX, l'indice phare de la Bourse de Toronto, a reculé de 6,68 %.

Plus: Q&R: le président de WestJet sur...

M. Saretsky, qui a passé toute sa jeunesse à Châteauguay au Québec, entend poursuivre sur cette lancée grâce à une stratégie comptant au moins deux volets principaux. D'abord, la conquête agressive des voyageurs d'affaires ; puis, une percée du côté des forfaits vacances.

Une stratégie qui se déploiera largement au Québec et en Ontario, loin de sa zone de confort. Un marché que WestJet a d'ailleurs déjà baptisé «Eastern Triangle» (le Triangle de l'Est), accentuant étrangement, à l'instar du Triangle des Bermudes, le caractère risqué, presque imprévisible de sa conquête de l'Est.

Séduire la clientèle d'affaires, moins sensible au prix

La clientèle d'affaires est le pain et le beurre de la plupart des compagnies aériennes. Et «comme ses concurrentes, WestJet n'est pas imperméable à ses attraits», reconnaît M. Saretsky, un ancien dirigeant de Canadian et Alaska Airlines.

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