WestJet : le plan de vol de Gregg Saretsky

Publié le 03/12/2011 à 00:00, mis à jour le 16/01/2012 à 11:16

WestJet : le plan de vol de Gregg Saretsky

Publié le 03/12/2011 à 00:00, mis à jour le 16/01/2012 à 11:16

Très influencée par le prix, cette clientèle profite déjà d'une offre variée offerte entre autres par Transat A.T., Vacances Air Canada et Vacances Sunwing.

Qu'à cela ne tienne, après s'être implantée en territoire ontarien, WestJet a choisi de frapper un grand coup cet hiver du côté du Québec, avec un total de 45 forfaits dans 17 pays, dont les États-Unis et Hawaii, le Mexique, les Antilles et les Caraïbes (Bahamas, Bermudes, Cuba, etc.).

Preuve du sérieux de son intention de courtiser le marché du Québec : à la mi-novembre, WestJet lançait un site Web de vacances entièrement en français et publiait quelques jours plus tard un communiqué annonçant l'embauche de personnel francophone, un affront à peine voilé à certains concurrents, dont Air Canada, maintes fois rabroué sur ce point.

La clientèle internationale et la hausse du baril de pétrole

Enfin, parallèlement depuis deux ans, WestJet multiplie les partenariats avec des compagnies étrangères qui voient leur expansion au pays limitée par des contraintes législatives. «Avec 39 Boeing encore à recevoir dans notre flotte d'ici 2018, on ne peut se fier qu'à la seule croissance de la clientèle du Canada», explique M. Saretsky, parfaitement bilingue.

C'est ainsi, entre autres, que Korean Air, El Al et Emirates se sont jointes au cours des derniers mois au portefeuille de partenariats de WestJet, qui compte maintenant plus d'une quinzaine de partenaires, dont les plus importants sont British Airways, Cathay Pacific et KLM. Une stratégie qui, si elle fonctionne, finira dans cinq ans par accroître ses revenus de quelque 100 millions de dollars (M $) par année, estime M. Saretsky.

À la condition, évidemment, qu'elle parvienne à enrayer les deux problèmes majeurs que constituent le risque d'une nouvelle récession mondiale et la hausse du baril de pétrole. Au cours du dernier trimestre, le transporteur à faible coût a payé 0,98 $ US le litre en moyenne pour son carburant, par rapport à 0,70 $ US le litre un an plus tôt. «Il s'agit d'une hausse de 27 % qui s'est traduite par des dépenses de carburants supplémentaires de 49 M$ pour trois mois et une réduction de nos marges d'exploitation de 14 % à 8 %», déplore le président de WestJet.

Pendant que l'entreprise de Calgary cherche le moyen de faire face à ces défis, M. Saretsky se réjouit de pouvoir compter au moins sur une flotte d'appareils relativement jeune (5,6 ans d'âge moyen) et de n'avoir encore qu'une faible exposition au marché des affaires, advenant que se confirme le scénario pessimiste d'une nouvelle crise économique mondiale.

Plus: Q&R: le président de WestJet sur...

 

 

Nombre de vols 420 vols par jour

Flotte 96 Boeing 737

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