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Le ministre fédéral de l’Industrie, Christian Paradis, ne ferme pas la porte à une aide financière d'Ottawa pour appuyer la relance d’Aveos, qui a envoyé 1 200 travailleurs au chômage à Montréal en mars après avoir abruptement annoncé la fin de ses activités.
Questionné sur le sujet en marge d’un discours prononcé devant le Conseil du patronat du Québec, lundi, le ministre a affirmé examiner si cette aide financière peut cadrer avec un programme existant de son ministère ou d’un organisme fédéral.
« Il faut voir s’il y a un effectivement un projet de relance et s’il y a un programme compatible, mais à l’heure actuelle, on parle plutôt de discussions embryonnaires », a-t-il précisé. Il faut notamment voir quel est le plan d’affaires de l’éventuel repreneur de l’ancienne filiale d’Air Canada responsable de l’entretien de ses appareils.
M. Paradis a précisé que des programmes de la Banque de développement du Canada (BDC) ou de Développement économique Canada pourraient correspondre à ce besoin.
« Pour l’instant, je ne peux spéculer sur un plan d’affaires qui n’existe pas », a insisté M. Paradis.
Industrie Canada n’a pas été approchée par Québec pour soutenir financièrement la relance d’Aveos.
Vendredi dernier, le gouvernement du Québec a annoncé être prêt à offrir une aide financière au nouveau propriétaire d’Aveos, pourvu qu’il y ait un plan pour maintenir des emplois à Montréal. Aveos faisait travailler 2 600 personnes au pays, notamment en Ontario et au Manitoba.
Au total, 23 groupes ont manifesté de l’intérêt pour reprendre Aveos, dont la filiale Lufthansa Technik du transporteur aérien allemand Lufthansa.
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