L’arrivée de Jean Charest, bonne pour les dons

Publié le 22/09/2011 à 06:04, mis à jour le 22/09/2011 à 12:54

L’arrivée de Jean Charest, bonne pour les dons

Publié le 22/09/2011 à 06:04, mis à jour le 22/09/2011 à 12:54

Par Stéphane Rolland

Photo : Bloomberg

La stratégie de financement du Parti libéral du Québec (PLQ) donnerait de meilleurs résultats depuis l’arrivée de Jean Charest à sa tête en 1998, selon Éric Montigny, chargé de cours au département de science politique de l’Université Laval, en entrevue à LesAffaires.com dans le cadre de notre dossier sur les contributions politiques des pdg. M. Montigny publiera une étude à ce sujet en novembre.

«Ce qu’on constate, c’est que le Parti québécois (PQ) et le PLQ récoltent plus ou moins les mêmes montants entre 1993 et 1997, indique-t-il. L’écart se creuse à la faveur des libéraux dès 1998, même si les libéraux sont dans l’opposition.»

À titre d’exemple, le PQ a obtenu près de 4 millions en 2002, sensiblement le même montant qu’aux années précédentes. Le PLQ, quant à lui, reçoit 6,3 millions. «En 2002, le PLQ était dans l’opposition, rappelle le chercheur. Il était même troisième dans les sondages. Ça infirme la règle que le financement augmente lorsqu’on est au pouvoir.»

M. Montigny n’a pas terminé sa recherche et n’arrive pas à identifier les causes de ce revirement de situation puisque les objectifs et stratégies du parti ne sont pas connus. Certaines stratégies ont toutefois été mise à jour : notamment le fait que les ministres du gouvernement doivent récolter 100 000$ par année.

Il n’y a pas eu de changements de stratégies de financement depuis 1998, répond Michel Rochette, le directeur des communications du PLQ. «Chaque comté repose sur le dévouement des bénévoles, affirme-t-il. Ce n’est pas les ministres, mais les comtés qui ont des objectifs, qui diffèrent d’un à l’autre.»

 

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