La réticence de l'Allemagne à l'hégémonie nuit à l'Europe

Publié le 13/03/2015 à 21:45

La réticence de l'Allemagne à l'hégémonie nuit à l'Europe

Publié le 13/03/2015 à 21:45

Par François Normand
C'est la montée en puissance de l'Allemagne au 19e siècle et au 20e siècle qui a provoqué la Première et la Seconde Guerre mondiale, s'entendent pour dire la plupart des historiens.

Deux conflits qui ont tué des dizaines de millions de personnes, sans parler du génocide des Juifs et des Tsiganes européens.

Après la défaite de l'Allemagne nazie en 1945, les puissances victorieuses ont divisé le pays en deux: la République fédérale d'Allemagne (la RFA ou l'Allemagne de l'Ouest) et la République démocratique allemande (la RDA ou l'Allemagne de l'Est). Avec la ville de Berlin scindée en deux secteurs au coeur de la RDA.

Jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989, l'Allemagne de l'Ouest s'est campée dans un rôle de puissance économique, misant sur sa renaissance industrielle pour s'affirmer.

Les autres puissances occidentales - les États-Unis, la France et le Royaume-Uni - se sont données pour leur part la responsabilité de stabiliser le monde face à l'ex-URSS et au bloc communiste.

Mais aujourd'hui, 25 ans après la réunification allemande, la donne a changé.

L'Allemagne n'est plus une menace pour la paix mondiale, bien au contraire.

C'est une démocratie parlementaire stable et exemplaire, qui s'est inspirée des meilleures constitutions dans le monde pour élaborer celle de la RFA, lors de sa création en 1949.

De plus, contrairement à d'autres pays d'Europe, aucun parti extrémiste (de droite ou de gauche) ne pèse dans la vie politique allemande, souligne le chroniqueur Martin Wolf, du Financial Times de Londres.

Trois facteurs empêchent l'Allemagne d'assumer un plus grand leadership politique, selon une analyse du centre de recherche Carnegie Europe.

Trois facteurs qui paralysent l'Allemagne

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