La consommation européenne de gaz est actuellement en augmentation dans l'Union, avec des importations qui devraient atteindre 450 milliards de mètres cubes par an d'ici 2035.
«Le vote d'aujourd'hui n'est ni une victoire pour les écologistes, ni une victoire pour les promoteurs des gaz de schiste. Il est par contre un signal important : la législation européenne est insuffisante pour encadrer l'exploitation de ces énergies fossiles et de nombreux doutes restent encore à éclaircir», a réagi l'eurodéputée verte française Michèle Rivasi.
«Au regard des bilans négatifs avérés de ce choix énergétique (sur l'eau, les paysages, le climat et l'économie), il est de notre responsabilité que l'extraction des gaz et pétroles de schistes soit aujourd'hui suspendue et ne revienne pas par la petite porte par de prétendues expérimentations», a ajouté sa collègue Sandrine Bélier.