Nexen : pourquoi le Canada ne pouvait pas dire non

Publié le 07/12/2012 à 23:46, mis à jour le 10/12/2012 à 10:21

Nexen : pourquoi le Canada ne pouvait pas dire non

Publié le 07/12/2012 à 23:46, mis à jour le 10/12/2012 à 10:21

Par François Normand

Aussi, même si beaucoup de Canadiens voyaient d’un mauvais œil cette transaction, le gouvernement Harper a jugé qu’il était dans l’intérêt économique du pays de l’approuver.

Le feu vert d’Ottawa survient aussi dans un contexte où le pays aura besoin d’investir 630 milliards de dollars d’ici 2020 pour développer ses ressources énergétiques. Le Canada - un pays de 34 millions d’habitants – ne peut tout simplement pas allonger tout cet argent à lui seul, représentant un peu plus du tiers de son PIB.

Le pays a donc besoin de l’apport des investisseurs internationaux. Les 15 G$ que paie CNOOC pour Nexen s’inscrivent dans cette politique d’attraction de capitaux étrangers pour développer nos ressources.

Aussi, pour toutes ces raisons, il aurait été surprenant que le Canada rejette l’offre d’achat de la société d’État chinoise.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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