Nexen : pourquoi le Canada ne pouvait pas dire non

Publié le 07/12/2012 à 23:46, mis à jour le 10/12/2012 à 10:21

Nexen : pourquoi le Canada ne pouvait pas dire non

Publié le 07/12/2012 à 23:46, mis à jour le 10/12/2012 à 10:21

Par François Normand

ANALYSE – Bien que très attendue, la décision d’Ottawa de donner le feu vert à l’achat de la pétrolière albertaine par la société d’État chinoise CNOOC n’est pas surprenante. À vrai dire, le Canada pouvait difficilement s’opposer à cette transaction compte tenu des enjeux économiques en cause.

La Chine est le deuxième partenaire commercial du Canada. Bien que les États-Unis sont et demeureront notre principal partenaire pour des raisons géographiques et économiques évidentes (un marché riche, populeux, partageant une frontière commune), nos échanges avec la Chine s’accroissent à un rythme très rapide.

De décembre 2006 à décembre 2011, les exportations canadiennes dans l’empire du Milieu ont bondi de 171,8%, selon le National Bureau of Statistics of China. C’est le rythme de croissance le plus élevé des pays du G7. À titre comparatif, les expéditions de marchandises des États-Unis y ont augmenté de 125,7% sur la même période.

La Chine est donc devenue un marché incontournable pour les entreprises canadiennes, en premier lieu dans le secteur des ressources naturelles, mais aussi dans les biens, les services, le commerce de détail, sans parler de l’immobilier.

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