Et les sources d'inspiration ne manquent pas. Par exemple, les gouvernements des Pays-Bas et de la Nouvelle-Zélande sont très actifs en Chine pour ouvrir des marchés à leurs entreprises, tout en attirant des investisseurs chinois dans leur pays.
Aux Pays-Bas, le premier ministre et des gens d'affaires vont même plusieurs fois par année en Chine pour tenter de convaincre des entreprises chinoises d'implanter leur siège social européen à Amsterdam.
Le Québec joue déjà en partie la carte de la «diplomatie économique», mais il pourrait le faire sur une base plus régulière, comme le font la plupart des pays européens et les États-Unis, disent les analystes.
Du côté des entreprises québécoises, elles doivent devenir plus innovantes, productives et efficaces, notamment pour commercialiser leurs produits à l'étranger. La maîtrise de leur chaîne logistique est aussi un élément incontournable pour percer les marchés étrangers.
On le voit bien, ce sont des enjeux stratégiques pour l'économie québécoise. Mais des enjeux dont on ne vous parlera pas ou presque durant cette campagne électorale.