Quatre choix de prédilection pour vos REER

Publié le 06/02/2015 à 09:30

Quatre choix de prédilection pour vos REER

Publié le 06/02/2015 à 09:30

Les fonds communs affichent plusieurs caractéristiques attrayantes : entre autres une gestion professionnelle, une diversification instantanée et des coûts (parfois) raisonnables, mais ils ne sont vraiment pas à leur affaire quand vient la saison des impôts.

Voici pourquoi: la loi canadienne exige que les fonds communs répercutent tous leurs profits (ou leurs gains en capital) et le revenu gagné de leurs placements aux porteurs de parts chaque année. Ceux qui ont investi dans des comptes imposables devront payer des impôts sur ces versements, même s'ils n'ont pas vendu leurs avoirs ou réinvesti leur produit dans le fonds. De manière perverse, il se peut que les nouveaux porteurs de parts doivent des impôts sur les gains que seuls les investisseurs à long terme ont touchés.

Heureusement, il y a des façons de pallier ces inconvénients. Les comptes de retraite à l'abri de l'impôt permettent aux investisseurs de différer (dans le cas des REER) ou de complètement éviter (dans le cas des CELI) l'impôt sur les gains en capital ou les versements de revenu. Ces comptes minimisent la part du fisc, mais les investisseurs n'en font pas toujours le meilleur usage. Beaucoup d'entre eux pensent qu'il suffit de cotiser le maximum autorisé. Toutefois, si vous n'avez pas soigneusement pesé les fonds que vous détenez à l'intérieur et à l'extérieur de ces véhicules, vous ne maximisez probablement pas leurs avantages.

Tirer le meilleur parti de votre REER

Les portefeuilles fiscalement efficients fournissent les rendements les plus élevés possibles en payant le moins d'impôts possible. L'objectif n'est pas d'éviter de payer des impôts (vous pourriez le faire en ne gagnant pas d'argent du tout), mais plutôt de maximiser les rendements nets d'impôt. Plus simplement, cela signifie garder les placements les moins fiscalement efficients dans votre REER ou votre CELI.

Parce que les taux d'imposition sont plus élevés sur le revenu que sur les gains en capital, les placements axés sur le revenu sont des candidats de choix pour les comptes imposables. Parce que la plupart de leurs rendements proviennent du revenu, les fonds obligataires sont généralement les moins efficients fiscalement. Avant impôt, le fonds médian de la catégorie Revenu fixe canadien a eu un rendement de 4,2 % pour la période de 10 ans qui s'est terminée le 31 décembre 2014, mais les investisseurs n'ont emporté que 2,5 % chez eux après impôt. Les impôts ont englouti près de 40 % du revenu des investisseurs avant impôt, et l'inflation a englouti le reste.

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