Le groupe de services maritimes et environnementaux Logistec (LGT.B, 41,37$) s’échange à fort rabais
Stephen Takacsy, président de Gestion d’actifs Lester, le répète sur toutes les tribunes : le groupe méconnu n’est pas apprécié à sa juste valeur malgré l’intérêt des grands investisseurs pour ses deux créneaux d’activité.
Aucun analyste n’assure le suivi de l’entreprise qui frise pourtant le milliard de dollars en revenus, parce qu’elle compte bien peu d’actions en circulation et qu’elle exploite deux segments distincts en parallèle.
Si on appliquait les multiples d’évaluation propres à chacune de ses activités, le titre pourrait doubler, estime le gestionnaire de portefeuille.
Les terminaux maritimes se négocient habituellement à 12 fois le bénéfice d’exploitation tandis que l’évaluation des spécialistes du traitement des eaux et des sols contaminés oscille entre 8,5 et 12 fois. Sur cette base, la seule valeur de la filiale environnementale, Sanexen, serait de 30 $ à 35 $, soit de 10 à 12 fois le bénéfice d’exploitation potentiel de 50 millions de dollars (M$), dit-il.
Plusieurs avenues s’offrent à Logistec à court et à moyen terme pour se mettre en valeur, telles qu’un rachat majeur d’actions ou encore une autre acquisition d’envergure qui serait accompagnée d’une émission d’actions, avance le gestionnaire de portefeuille.
Stephen Takacsy donne aussi en exemple la stratégie du producteur d’énergie renouvelable Boralex (BLX, 38,93 $) qui, en avril 2022, a vendu 30 % de son portefeuille d’actifs en exploitation et de projets éoliens en France à Energy Infrastructure Partners. Boralex y a alors gagné un partenaire financier à long terme et des capitaux tout en mettant au jour la valeur de ces actifs.
À ses yeux, ce serait toutefois l’essaimage de Sanexen en Bourse qui aurait le plus d’effet, tout en jetant les projecteurs sur ses technologies uniques de réhabilitation de conduites d’eau potable et d’élimination de produits chimiques éternels dans l’eau.
Aucun analyste ne suit Logistec (LGT.B, 41,37 $.)