Ça risque d'être moins gentleman pour la Catalogne

Publié le 21/09/2014 à 16:02

Ça risque d'être moins gentleman pour la Catalogne

Publié le 21/09/2014 à 16:02

Après l’Écosse, ce sera au tour de la Catalogne de tenir un référendum sur son éventuelle accession à l’indépendance, le 9 novembre. Et cette cette fois, le ton risque d’être plus acrimonieux.

Malgré l’importance de l’enjeu en Écosse, les débats sont demeurés relativement calmes, entre les partisans du oui et du non, entre autres parce que le gouvernement britannique avait annoncé dès le départ qu’il se plierait à tout résultat à majorité simple (50 % + 1) .

En d’autres termes, on se disait prêt à accepter le verdict populaire. Ce qui n’est pas le cas de l’Espagne, qui refuse toujours de reconnaître la légitimité du référendum qui aura lieu dans six semaines en Catalogne. Elle a déjà le statut de communauté autonome au sein de l’Espagne, mais qui en veut plus (notamment le contrôle de ses impôts).

Il faut dire que la Catalogne pèse lourd en Espagne. Avec 15 % de la population, elle compte pour près de 20 % du PIB espagnol. Elle et le pays basque, également communauté autonome, et également revendicatrice du droit à l’autodétermination, contribuent pour près de la moitié de la richesse espagnole.

Pas étonnant dans ces circonstances que Madrid rechigne à laisser filer un de ses gros morceaux. Elle dit même s’en remettre à la constitution du pays qui n’autorise pas ce genre de scrutin.

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