Les téléphones intelligents au secours de la productivité

Publié le 02/10/2010 à 11:34, mis à jour le 04/10/2010 à 11:34

Les téléphones intelligents au secours de la productivité

Publié le 02/10/2010 à 11:34, mis à jour le 04/10/2010 à 11:34

Mais tout est une question de mesure. Ici comme ailleurs, le trop est l'ennemi du bien. Il faut savoir s'arrêter. Ce n'est pas pour rien que plusieurs clubs de golf, par exemple, interdisent les téléphones portables. Pas tant à cause du bruit de la sonnerie, forcément irritante, que du fait que des usagers ont tendance à s'en servir de façon compulsive, et retardent ainsi le jeu. C'est comme si on transportait son bureau sur les verts.

En principe, il y a un moment pour le travail et un moment pour la détente. Or, la téléphonie mobile peut entraîner la confusion des genres, si on ne fait pas attention. C'est son côté sombre.

Mais les gains de productivité potentiels, eux, éclaircissent le portrait, surtout quand on considère le défi qui nous attend : nous devrons faire plus avec moins. Moins de travailleurs, s'entend.

Le Population Reference Bureau, de Washington, vient de le rappeler : dans les pays industrialisés, la population active ne cessera de diminuer. En 2050, le ratio, au Canada, ne sera plus que de deux travailleurs pour un retraité. Au Québec, nous risquons d'atteindre ce ratio encore plus tôt.

Or, nous affichons déjà un retard en matière de productivité, et il a été démontré que la faiblesse de nos investissements en technologies de l'information est en partie responsable de ce retard. Pour remonter la pente, les entreprises québécoises devront investir.

Par où commencer ? Les iPhone, BlackBerry et autres téléphones intelligents ne sont pas une solution miracle, mais ils font certainement partie de l'équation gagnante, si on s'en sert judicieusement pour abattre plus de travail sans s'empoisonner la vie. Ce n'est cependant pas une raison pour faire la file pendant une nuit pour vous procurer le dernier modèle !

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