Le Dépisteur: l'outil pour évaluer un mandat

Offert par Les Affaires


Édition du 14 Avril 2021

Le Dépisteur: l'outil pour évaluer un mandat

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Édition du 14 Avril 2021

Jusqu’à l’an passé, l’analyse grâce au «Dépisteur» avait lieu directement dans les bureaux de l’entreprise cliente. (Photo: Leon pour Unsplash)

CHASSEURS DE TÊTE. Chaque cabinet de chasse de têtes possède sa propre technique d’évaluation d’une entreprise et de son besoin de recrutement. La tête chercheuse, pour sa part, s’est dotée d’un outil unique sur le marché, appelé «Le Dépisteur». La firme montréalaise en a même fait une marque déposée.

«Notre conviction profonde, c’est qu’un recrutement, ce n’est pas seulement embaucher des compétences. C’est aussi faire un arrimage culturel entre un talent et une organisation, entre des motivations et une culture», explique Elisabeth Starenkyj, sa coprésidente et associée principale.

Concrètement, l’outil est une grille de compétences, d’aptitudes et de valeurs notées sur une échelle de 1 à 10, établie dès le début du mandat avec le client. Pendant environ une heure et demie, l’équipe de recruteurs pose des questions ouvertes sur le contexte du poste, le modèle d’affaires de l’organisation, le type de gestion, les critères d’évaluation de la performance du candidat après six mois et même les irritants du gestionnaire. «On veut connaître nos clients aussi bien que nos candidats», précise l’associée.

Jusqu’à l’an passé, l’analyse avait lieu directement dans les bureaux de l’entreprise cliente, ce qui permettait de bien sentir l’ambiance sur place. Restrictions sanitaires obligent, tout se fait désormais à distance. «Nous prenons autant de temps qu’auparavant pour bien comprendre le rôle et son contexte, assure-t-elle. Nous demandons aussi désormais comment l’entreprise a pris en compte le travail et l’intégration à distance, afin que l’embauche soit un succès.»

Le résultat de cet audit approfondi? De quatre à cinq critères d’attributs nécessaires à l’arrimage culturel d’un candidat vont être définis et serviront de base à l’évaluation des candidatures pour le poste en recrutement. «Ce processus est subjectif, rappelle Elisabeth Starenkyj, car il s’agit d’humains, mais on essaie de le rendre le plus objectif possible.»

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