Les marchés sont en baisse mercredi. Photo: Bloomberg.

Les marchés nord-américains ont terminé en baisse mercredi alors qu’un rapport fait craindre que la Chine pourrait réduire les prêts bancaires et que les mises en chantier résidentielles ont baissé plus que prévu en décembre aux États-Unis.

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À Toronto, le S&P/TSX a reculé de 98,3 points, ou 0,84%, à 11 665 points. Aux États-Unis, le Dow Jones a perdu 122,2 points, ou 1,1%, à 10 603 points, le S&P 500, 12,2 points, ou 1,06%, à 1138 points, et le Nasdaq, 29,1 points, ou 1,26%, à 2291 points.

Par ailleurs, le dollar canadien a connu sa plus forte chute en près de trois mois, alors que le prix du pétrole baissait et qu’un rapport montrait que les prix à la consommation ont crû moins que prévu au cours du dernier mois.

Le huard perdait 1,51 cent par rapport à la devise américaine, à 95,51 cents US. La devise américaine progressait par rapport aux seize devises d’importance suivies par Bloomberg.

Bank of America était en hausse de 0,17% après avoir divulgué ce matin une perte de 194 M$ US, mais avoir indiqué que les pertes dans ses prêts aux consommateurs se stabilisaient.

Le régulateur chinois des banques, Liu Mingkang, a indiqué lors d’un forum financier que son pays restreindrait la croissance du crédit à 7,5 billions de yuans cette année, alors que l’an dernier les banques chinoises avaient accordé pour 9,59 billions de yuans en nouveaux prêts.

Les mises en chantier résidentielles ont chuté de 4% en décembre aux États-Unis, alors que les économistes attendaient une baisse de seulement 0,2%. Bonne nouvelle cependant, les permis de bâtir sont en hausse de 10,9% au cours de la même période, alors que les experts attendaient plutôt une hausse de 0,2%.

Le dollar américain impressionne

Pour Marc Rouleau, gestionnaire de portefeuille pour les titres à revenu fixe chez Investissements Standard Life, la grande nouvelle de la journée est la hausse du dollar américain dans la foulée de la victoire des républicains lors d’une élection spéciale au Massachussetts.

«Cette victoire démontre la faiblesse du président Obama. Beaucoup de programmes, dont la réforme du système de santé, sont remis en question», a-t-il souligné.

Pour le marché, un gouvernement plus faible signifie moins de dépenses, donc moins de déficit, et implique donc un dollar américain plus fort, a expliqué M. Rouleau.

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