En 2008, les États-Unis représentaient moins des deux tiers (65,7 %) de l'ensemble du commerce de marchandises du Canada, soit une baisse par rapport à 67,2 % en 2007 et à 74,0 % en 2003.

La diminution provient du recul des marchés américains de l'automobile et de l'habitation pendant le ralentissement économique.

D’autres partenaires commerciaux gagnent du terrain, notamment le Japon, dont les importations canadiennes sont en hausse de 20,2% en 2008. Le Charbon, le blé et le canola sont les produits phares de ce mouvement. Le Japon remplace la Chine au deuxième rang des pays importateurs de produits canadiens, derrière les États-Unis.

Les exportations canadiennes vers le Brésil ont aussi progressé de 70,7 % par rapport à 2007, les principaux produits exportés étant la potasse, utilisée comme engrais, ainsi que le charbon et le papier journal.

Dans la foulée, les Canadiens également ont choisi de s’approvisionner ailleurs qu’aux États-Unis. Les importations provenant de pays autres que les États-Unis ont augmenté sont passées de 39,4% en 2003 à 47,6% en 2008.

On relève la montée en puissance de la Chine qui devient le deuxième partenaire commercial en importance pour le Canada. Le matériel de télécommunication, les jeux, les jouets et les ordinateurs ont constitué les principales marchandises importées de la Chine.

En troisième position arrive le Mexique qui fournit davantage de matériel de communications, ce qui comprend principalement des téléviseurs haute définition à écran plat, lesquels ont gagné en popularité à mesure que les prix diminuaient.

Si cette relative indépendance des États-Unis donne davantage de liberté au Canada, elle se produit aux dépens d’un commerce extérieur qui pour la première fois en 2009 affiche un solde négatif.