Apple Store à New York. Photo: Gettyimages
1. Contexte
L'emploi. C'est lui qui va donner le ton aux Bourses ce vendredi. Dans l'attente des chiffres de juillet des deux côtés de la frontière vers 8h30, les investisseurs restent en mode positif. Les économistes sondés par Reuters prévoient en moyenne la création de 183000 postes aux États-Unis après les 222000 annoncés initialement pour juin.
2. Prévisions
Les indices S&P 500, Dow Jones et Nasdaq gagnent respectivement 0,10%, 0,21% et 0,14% dans les négociations précédant l'ouverture officielle. Le baril de pétrole Brent, la référence au Québec, se replie de 0,40% à 51,80$US.
3. À l'étranger
En Asie, seule la Bourse de Hong Kong a terminé dans le vert vendredi, grâce à un modeste gain de 0,12%. La Bourse de Shanghai a cédé 0,35% et la Bourse de Tokyo a perdu 0,38%.
Les Bourses européennes s'affichent en légère hausse à la mi-séance. Le CAC 40 de Paris avance de 0,12%, tout comme le DAX de Francfort. Le FTSE 100 de Londres s'élève pour sa part de 0,06%.
Les investisseurs prenaient leur mal en patience avant les chiffres de l'emploi américain, publiés dans l'après-midi, qui seront analysés à la recherche d'indices sur la santé de l'économie américaine.
Au coeur de ce rapport mensuel, "l'évolution des salaires sera encore scrutée avec attention. Les statistiques relatives au marché de l'emploi restent les principaux déterminants, en tout cas aux yeux des investisseurs, des politiques futures de la Réserve fédérale américaine", commentent les analystes du courtier Aurel BGC.
Par ailleurs, les opérateurs de marché restaient attentifs à l'actualité politique américaine, après des informations du Wall Street Journal sur la convocation d'un grand jury par le procureur spécial Robert Mueller, chargé d'enquêter sur d'éventuelles collusions entre l'équipe de campagne de Donald Trump et la Russie.
4. Agenda
Nous avons droit à un agenda économique chargé aujourd'hui. Les investisseurs vont surtout suivre la publication des données sur l'emploi en juillet des deux côtés de la frontière.
Il y a également dévoilement de la balance commerciale de juin au Canada comme aux États-Unis. Enfin au Canada, on attend l'indice PMI-Ivey de juillet, lequel donnera le pouls du contexte d'affaires au pays.
5. Titres en actions
Coup de froid sur Canadian Tire(CTC.A, 141,81$). Peter Sklar, de BMO Marchés des capitaux, a analysé les tendances météo durant le deuxième trimestre et croit qu’elles auront un effet négatif important sur la performance du détaillant généraliste. Par conséquent, il prévoit que les résultats seront moins bons que prévu. Il abaisse sa prévision de ventes comparables, une mesure clé de la performance des détaillants, pour la faire passer de 3% à 1%. Pour la division Forzani(Sports Experts), les ventes devraient avoir stagné plutôt que d’avoir progressé de 1%. En somme, l’analyste anticipe un bénéfice de 2,58$ par action, plutôt que 2,68$ prévu initialement. Il laisse sa recommandation à surperformance et sa cible à 179$.
Kenric S. Tyghe, de Raymond James, maintient sa recommandation surperformance et sa cible de 40$ pour le détaillant de matelas Sleep Country(ZZZ, 35,63$) après que l’entreprise eut dévoilé des résultats qu’il qualifie de «solides» au deuxième trimestre. La société a engrangé un bénéfice de 0,31$ par action, ce qui est conforme aux prévisions. La chute de 9% du titre dans la foulée des résultats est selon lui exagérée, compte tenu de la corrélation entre les ventes de matelas et le marché immobilier. Il précise que les ventes de matelas sont plutôt liées à la croissance du PIB et à la confiance des consommateurs, lesquels sont favorables en ce moment.
L’exploitant d’immeubles commerciaux et de bureaux Cominar(CUF.UN, 13,02$) a annoncé en fin de journée jeudi qu’il réduit sa distribution de 22% et annonce la suspension temporaire de son régime de réinvestissement des dividendes. Lisez notre texte complet.
Groupe BMTC(GBT, 11,80$), société mère des magasins Brault et Martineau, Economax et Ameublements Tanguay, a dévoilé un bénéfice net de 14M$ ou 0,38$ par action à son deuxième trimestre, en hausse par rapport à celui de 12,4M$ ou 0,32$ l’action à la même période l’an dernier. Les revenus ont progressé de 1,15%.
Keith Howlett, de Desjardins Marché des capitaux, réduit d’un brin sa cible pour le titre de Gildan(GIL, 37,79$), la faisant passer de 42$ à 41$, pour refléter l’appréciation du dollar canadien. L’entreprise montréalaise a dévoilé jeudi un bénéfice ajusté de 0,49$US par action pour son deuxième trimestre, légèrement supérieur à celui de 0,48$US visé par l’ensemble des analystes. Excluant les acquisitions, les ventes ont décliné aux États-Unis, souligne M. Howlett. Celui-ci prévoit un retour de la croissance interne des ventes dans la deuxième moitié de l’exercice. Il réitère sa recommandation d’achat.
