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1-Wall Street se dirige vers une ouverture en modeste hausse, les investisseurs demeurant prudent en ce début de deuxième trimestre, dans l'attente de la publication de publieurs données économiques et des allocutions de trois dirigeants de la Réserve fédérale américaine.
2-Les indices S&P 500, Dow Jones et Nasdaq avancent de respectivement 0,01%, 0,04% et 0,08% dans les négociations précédant l'ouverture officielle. Le baril de pétrole Brent, la référence au Québec, cède 0,24% à 53,66$US.
3-À l'étranger, les marchés asiatiques ont terminé en hausse. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong a mené la charge, avec un gain de 0,62%. L'indice composite de la Bourse de Shanghai a pris 0,39%, tout comme l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo.
En Europe à la mi-séance, le portrait est contrasté. La Bourse de Paris cède 0,20%, mais la Bourse de Francfort prend 0,23% et la Bourse de Londres, 0,04%.
«Les marchés d'actions pourraient connaître une relative accalmie cette semaine, après un nouveau trimestre de hausse, le troisième d'affilée pour le CAC 40 mais le sixième pour le S&P500, du jamais vu depuis la fin 2006», ont noté de leur côté les analystes de Barclays Bourse.
«Les perspectives macroéconomiques devraient guider les marchés toute la semaine», avec notamment en fin de semaine les chiffres du chômage américain, indicateur clef de la santé de l'économie américaine.
La rencontre entre les présidents américain Donald Trump et chinois Xi Jinping, jeudi et vendredi, devrait en outre être l'un des points forts de la semaine. Dans un tweet jeudi soir, M. Trump a prévenu que cette rencontre serait «très difficile».
En attendant, plusieurs statistiques animent cette séance. En zone euro, la croissance du secteur manufacturier a continué d'accélérer en mars, au plus haut depuis quasiment six ans.
4-À l'agenda économique, les ventes d'automobiles de mars seront dévoilées aux États-Unis. Les économistes prévoient un rythme annualisé de 17,3 millions de véhicules vendus. Les dépenses de construction de février ainsi que l'ISM manufacturier de mars sont également attendus au sud de la frontière.
Au Canada, la publication de l'Enquête sur les perspectives des entreprises ainsi que de l'Enquête sur les responsables du crédit de la Banque du Canada seront dévoilées.
5-Parmi les titres en action,
Endri Leno, de la Financière Banque Nationale, abaisse sa cible pour le titre de la biopharmaceutique lavalloise ProMetic Sciences de la Vie(Tor., PLI) de 4,90$ à 4,40$. L’analyste note que les résultats du quatrième trimestre ont été inférieurs aux attentes, avec des revenus de 4,1M$ tandis qu’il attendait 4,3M$. La perte de 0,06$ par action a aussi été plus élevée que celle de 0,04$ qu’il anticipait. M. Leno prévoit que ProMetic consommera davantage de liquidités que prévu en R&D et dans la mise à jour de ses installations manufacturières. L’analyste réitère néanmoins sa recommandation surperformance pour le titre.
Sara O’Brien, de RBC Marchés des capitaux, ne voit aucun catalyste à court terme pour le fabricant de traverses de chemins de fer Stella-Jones(Tor., SJ). RBC a tenu une rencontre avec des investisseurs et la direction de l’entreprise montréalaise récemment. Le contexte d’affaires demeure le même, marqué par une pression sur les prix des traverses qui affecte les marges bénéficiaires de l’entreprise. Cela dit, ce contexte ne fera pas dérailler les plans de l’entreprise au chapitre des fusions & acquisitions. La société pourrait être active à ce chapitre dans la deuxième moitié de l’année, croit Mme O’Brien. L’analyste laisse sa recommandation à neutre et sa cible à 42$.
Constellation Software(Tor., CSU) semble avoir démarré l’exercice sur les chapeaux de roues au chapitre des fusions & acquisitions au premier trimestre. Paul Treiber, de RBC Marchés des capitaux, note que le consolidateur de l’industrie du logiciel a déployé 69M$ en acquisitions lors des trois premiers mois de l’exercice 2017, soit le plus depuis le premier trimestre de 2013. L’analyste réitère sa recommandation surperformance et sa cible de 700$, ce qui laisse un potentiel de 8% en fonction du cours actuel.
Paul Steep, de Banque Scotia, revient sur les résultats du quatrième trimestre de BlackBerry(Tor., BB). Ceux-ci ont été à son avis supérieurs aux attentes, tant au chapitre des revenus que de la rentabilité. Les perspectives pour 2018 concordent avec ses attentes et celles de l’ensemble des analystes, avec une prévision de croissance des revenus de 13% à 15% notamment. L’analyste réitère sa recommandation neutre pour le titre, mais souligne qu’il demeure une occasion intéressante à long terme. Sa cible est à 8$US, ce qui laisse un potentiel de 3,2% en fonction du cours actuel.
