Le Canada souffrirait aussi du "syndrome hollandais"

Publié le 30/05/2012 à 13:56, mis à jour le 30/05/2012 à 14:59

Le Canada souffrirait aussi du "syndrome hollandais"

Publié le 30/05/2012 à 13:56, mis à jour le 30/05/2012 à 14:59

Par La Presse Canadienne

À la veille de la visite de Thomas Mulcair au pays des sables bitumineux, une nouvelle étude corrobore les déclarations du leader néo-démocrate, quand il affirme que l'économie canadienne souffre d'une forme du "syndrome hollandais".

L'étude de l'Institut Pembina, dévoilée mercredi, conclut que le Canada souffre d'une forme unique du phénomène, baptisée "fièvre des sables bitumineux", qui génère des retombées économiques à court terme mais dont l'importance est souvent exagérée. L'étude ajoute que ces retombées sont réparties inégalement à travers le pays, et qu'elles pourraient réserver de mauvaises surprises éventuellement.

PLUS : Le Canada souffre-t-il du mal hollandais?

Mais une autre étude réalisée par l'Institut Macdonald-Laurier conclut que l'industrie canadienne des hydrocarbures profite à l'ensemble du pays, puisque les dollars générés par les exportations de pétrole et de gaz naturel servent ensuite à acheter des biens et services au Canada.

Les deux études sont publiées alors que M. Mulcair s'apprête à effectuer jeudi sa première visite de la région des sables bitumineux en Alberta depuis ses commentaires controversés concernant le "syndrome hollandais".

À la une

Minéraux critiques et stratégiques: pas vraiment maîtres chez nous

Édition du 08 Mai 2024 | François Normand

Le Québec exerce peu d'influence sur le développement de la filière des minéraux critiques et stratégiques.

Le Québec peut difficilement accroître son influence dans les MCS

Édition du 08 Mai 2024 | François Normand

Quelques solutions existent pour accroitre notre influence sur le secteur des minéraux critiques et stratégiques.

Mesurer l’influence du Québec dans les MCS: méthodologie et tableaux

Édition du 08 Mai 2024 | François Normand

FILIÈRE BATTERIE. Pour chacune des mines et des projets, nous nous sommes posé quatre questions importantes.