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Wall Street a ouvert proche de l'équilibre mercredi, restant sur ses gardes avant une décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) et surveillant la crise irakienne.
Vers 10h10, le S&P/TSX de la Bourse de Toronto gagne 29 points ou 0,2% à 15085. À New York, le S&P 500 ajoute 0,98 point ou 0,05% à 1942, mais le Dow Jones bat en retraite de 10 points à 16797 et le Nasdaq, de 6 points à 4331.
L’or ajoute 3,50$US à 1268$US, tandis que le baril de pétrole ajoute 0,41$US à 106,77$US.
Le titre de la chaîne montréalaise Lunetterie New Look touche un sommet historique à 22,05$ mercredi, au moment où la Financière Banque Nationale amorce le suivi de son titre. Au cours de la dernière année, l’action a grimpé de 126%. Lisez les titres à surveiller de François Pouliot sur New Look
La Bourse de New York avait fini dans le vert mardi, se voulant optimiste à la veille de la décision de la Fed et en dépit d'indicateurs sans éclat et du chaos en Irak: le Dow Jones avait gagné 0,16%, à 16808, et le Nasdaq 0,37%, à 4337 points.
«Les indices oscillent autour de l'équilibre dans un marché qui attend la décision de la Fed, alors que les violences au Moyen-Orient étouffent toute conviction dans les échanges», ont relevé les experts de la maison de courtage Charles Schwab.
Le Comité de politique monétaire de la banque centrale (FOMC), qui se réunit depuis mardi, devait publier son communiqué vers 14h en deuxième partie de séance, après quoi la présidente de l'institution, Janet Yellen, s'exprimera au cours d'une conférence de presse.
La Fed devrait, sans surprise, continuer à réduire lentement son soutien monétaire à l'économie, mais les marchés sont à l'affût d'indications sur le calendrier d'un éventuel relèvement de ses taux d'intérêt directeurs et la fermeté de la reprise économique.
Le marché regardait aussi du côté de l'Irak où les combats faisaient rage entre les insurgés islamistes, qui ont pris en dix jours de larges régions du pays et visent Bagdad, la capitale du pays, et les troupes gouvernementales.
Principale crainte mercredi matin, la principale raffinerie du pays située à Baïji, à 200 km au nord de la Bagdad, était au centre des violences après un assaut des jihadistes, ce qui contribuait à faire monter les prix du pétrole à des niveaux proches de sommets depuis neuf mois.
Les investisseurs s'inquiétaient qu'une flambée des cours de l'or noir mette un coup de frein brutal à une reprise économique mondiale encore vacillante.
