Pour sa part, le titre de Bombardier (Tor., BBD.B, 4,20 $) souffre du niveau d'endettement élevé, des dépenses importantes et de risques d'exécution élevés associés aux programmes CSeries, Learjet 85 et Global 7000/8000 de sa division aéronautique. Cette dernière ne compte plus que pour le quart de sa valeur en Bourse. Sa division transport, qui vaut les deux tiers restants selon BMO (3,00 $ à 3,50 $), compense grâce à une hausse estimée de ses revenus (5 %) et à des perspectives améliorées de rentabilité en 2015.
Les 25 analystes sondés par Bloomberg sont partagés en ce qui concerne le titre de Bombardier. Du nombre, 11 recommandent d'acheter le titre, 10, de le conserver, et 4, de le vendre, avec un potentiel de rendement de 6,0 %. Au cours des 12 derniers mois, les investisseurs qui l'ont détenu ont vu leur rendement décliner de 7,2 %.