La Financière Banque Nationale abaisse ses estimés de profits pour Saputo. Photo : lesaffaires.com
Que faire avec les titres de Saputo, Stella Jones et Vector Aerospace ? Notre équipe de journalistes vous présente quotidiennement les opinions des analystes sur certains titres à surveiller.
Saputo (Tor., SAP)
Le prix du fromage s’annonce moins élevé que prévu aux États-Unis, ce qui nuira à Saputo. Le département américain de l’agriculture (USDA) vient de retrancher presque 0,10 $US à ses estimés pour 2010 et sa fourchette va maintenant de 1,50 à 1,56 $US la livre. L’USDA cite trois facteurs : une production laitière plus importante que prévue en 2010, des stocks de fromage élevés, et une faible demande internationale. James Durran, analyste à la Financière Banque Nationale, abaisse ses estimés de profits pour Saputo de 1,80 à 1,75 $ en 2010, et de 2,04 à 1,98 $ en 2011. Sa cible passe de 33 à 32 $ et sa recommandation, de « performance supérieure au secteur » à « performance conforme au secteur ».
Stella-Jones (Tor., SJ)
Stella-Jones a rapporté le 12 mars des résultats trimestriels conformes aux attentes des analystes, en enregistrant un profit de 24 cents par action. Stephen Atkinson, de BMO Marché des Capitaux, réduit cependant ses prévisions de profit par action pour 2010 en raison d’une émission d’actions d’une valeur de 80,5 M$ qui aura un effet dilutif sur les titres déjà émis. L’acquisition de l’américaine Tangent par Stella-Jones a également pour effet d’augmenter le taux d’imposition de l’entreprise. M. Atkinson prévoit un profit par action de 2,72$ pour l’exercice 2010 et conserve sa mention Surperformance sur le titre. J.-F.C.
Vector Aerospace (Tor., RNO)
L'entreprise d'entretien et de réparation d'hélicoptères et de moteurs de petits avions est restée rentable en 2009, malgré la pire crise de l’histoire dans son industrie et la force du huard, fait valoir Richard Stoneman, analyste chez Valeurs mobilières Dundee. Son bilan sain lui donne aussi les moyens d’acquérir d’autres réparateurs de moteurs et des licences nécessaires pour réparer d’autres types de moteurs, souligne Tim James, analyste chez TD Newcrest. En conséquence, les deux analystes continuent de recommander le titre et estiment qu’il peut grimper à 9-9,50 $ d’ici un an, dans une reprise de l’aviation commerciale. D.B.
