RBC Marchés des capitaux vient d’ajouter Uni-Sélect (Tor., UNS, 23,86 $) à sa liste de titres à faible capitalisation favoris, soit les plus susceptibles de s’apprécier au cours des trois à six prochains mois.

Le distributeur de pièces de remplacement et de peinture automobile devrait bénéficier d’un meilleur multiple d’évaluation en Bourse à mesure que les progrès de sa restructuration amélioreront ses marges d’exploitation au cours des prochains trimestres, fait valoir l’analyste Sara O’Brien.

Le deuxième semestre devrait voir les premiers bénéfices du plan d’action de 18 mois dévoilé en juillet, qui a entraîné des frais de restructuration de 35,2 M$.

Uni-Sélect a déjà fermé trois des douze entrepôts prévus au plan, ainsi que 29 des 45 magasins moins performants, précise M. O'Brien.

Déjà, au deuxième trimestre dévoilé le 31 juillet, les mesures de rationalisation avaient réduit les dépenses annuelles de 10 M$.

De plus, une nouvelle offensive de ventes et une plus grande stabilité du progiciel de gestion intégré avaient mis fin au déclin des ventes internes aux États-Unis, sans l’effet des acquisitions.

Mme O’Brien s’attend d’ailleurs à ce que les ventes internes progressent tant au Canada et aux États-Unis et à ce que ses marges d’exploitation s'améliorent, au deuxième semestre de 2013.

« La société améliore le taux d’exécution des commandes de ses clients, avec moins d’actif et moins de stocks à financer », explique l'analyste.

En même temps, Uni-Sélect utilise ses flux de trésorerie pour réduire son importante dette, ce qui diminue les craintes concernant le respect des clauses de son financement bancaire, ajoute Mme O’Brien.

Son ratio dette-bénéfice d’exploitation devrait passer de 3,7 à 3 fois son bénéfice d’exploitation, d'ici la fin de 2013.

L’action d’Uni-Sélect a déjà rebondi de 23 % depuis son creux annuel d’avril et Mme O’Brien lui prédit un gain d’encore 17 %, d’ici 12 mois.

Depuis que Robert Chevrier est revenu présider le conseil d’administration d’Uni-Sélect en mai 2012, une entreprise qu’il a dirigé entre 1983 et 1990, plus de la moitié des membres du conseil ont changé.