Des titres pour les vacanciers


Édition du 11 Juillet 2015

Des titres pour les vacanciers


Édition du 11 Juillet 2015

Croisieres : des eaux calmes en vue...

L'équipe de Credit Suisse continue de voir une valeur certaine dans l'industrie. Malgré le rebond récent du prix du pétrole et la vigueur du dollar américain, les croisiéristes sont bien positionnés pour améliorer leur rentabilité en raison de prix tonifiés, d'un solide contrôle des coûts et d'une croissance modérée de la capacité d'embarquement. De belles occasions de croisières restent à développer dans la région de l'Asie-Pacifique pour assurer la croissance attendue des revenus.

Carnival Corporation (NY, CCL, 49,36 $ US), Royal Caribbean (NY, RCL, 78,40 $ US) et Norwegian Cruise Lines (Nasdaq, NCLH, 55,34 $ US) bénéficient d'une recommandation de surperformance de l'équipe d'analystes de Credit Suisse. Leur préférence s'établit d'ailleurs dans cet ordre, avec des cours cibles respectifs de 55 $ US (14,8 fois le bénéfice par action de 3,73 $ US en 2017), de 85 $ US (13,50 fois le bénéfice par action de 6,33 $ US en 2017) et de 60 $ US (16 fois le bénéfice par action de 3,76 $ US en 2016).

Felicia R. Hendrix, de Barclays, évalue de son côté que Royal Caribbean pourrait générer deux milliards de dollars américains en flux de trésorerie, et que 1,3 G$ US pourrait être utilisé pour racheter à des fins d'annulation près de 15 millions d'actions. Mme Hendrix fixe sa cible à 87 $ US, un rendement potentiel de 13 %. Elle recommande de surpondérer le titre.

Jaime Katz, analyste de Morningstar, rappelle que les incidents survenus avec le Costa Concordia et le Carnival Triumph ces dernières années pourraient continuer de peser sur l'image de marque de Carnival et son pouvoir de rehausser les prix. D'ici 2019 à 2022, la société entend néanmoins repousser les limites de sa capacité d'embarquement en ajoutant quatre vaisseaux à sa flotte qui pourront chacun accueillir 6 600 passagers en plus de l'équipage habituel. Jaime Katz et Felicia R. Hendrix restent tièdes à l'égard des perspectives du titre.

Cette dernière lui préfère Norwegian Cruise Lines, qui pourrait bénéficier de l'intégration de Prestige Cruises International pour réaliser des économies d'échelle. L'analyste de Barclays considère cette acquisition comme fortement positive et recommande de surpondérer le titre en portefeuille, malgré une cible plutôt modeste à 58 $ US. Depuis son introduction en Bourse en janvier 2013, cette société navigue malgré elle avec le scepticisme des investisseurs. Bien que ces derniers semblent s'inquiéter de la présence d'actionnaires majoritaires - Genting, Apollo et TPG possèdent globalement plus de 50 % de l'actionnariat - et de sa dépendance envers le marché des Caraïbes, Norwegian Cruise Lines reste moins exposée que ses deux grandes rivales à l'effet des taux de change. La société pourrait ainsi surprendre avec une hausse des dépenses de ses clients sur les navires.

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