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Même si le bénéfice d’IBM (NY., IBM) est meilleur que prévu, le déclin des revenus de la société pour un treizième trimestre consécutif a déçu le marché.

Vers 17h10, l’action de la société informatique perd 4,9% à 164,75 $US.

Le groupe informatique américain IBM a accusé d'importants reculs de son bénéfice net et de son chiffre d'affaires au deuxième trimestre, de respectivement 17% et 13,5%, selon des résultats publiés lundi.

Le bénéfice net est ressorti à 3,4 milliards de dollars et le bénéfice par action, qui sert de référence à Wall Street, a dépassé les attentes des analystes de 6 cents à 3,84 dollars. Le chiffre d'affaires de 20,81 milliards de dollars en revanche est en dessous des 20,95 milliards qu'espérait le marché.

Pour tenter d'améliorer ses marges, IBM s'est délesté ces dernières années de beaucoup d'activités, les dernières en date étant ses usines de composants qu'il vient tout juste de transférer à la société spécialisée GlobalFoundries.

Il cherche parallèlement à se réinventer en mettant l'accent sur des créneaux jugés porteurs comme les services de « cloud », dématérialisés en ligne, l'analyse de grandes quantités de données ou les services liés aux objets connectés.

Ces activités qualifiées « d'impératifs stratégiques » ont vu leur chiffre d'affaires grimper de « plus de 20% » sur un an au deuxième trimestre, et même de 30% en excluant les effets de change et les cessions, souligne IBM. Ces niveaux sont équivalents à ceux du premier trimestre.

Le groupe ne précise pas quel volume de ventes ces impératifs stratégiques représentent, mais sa PDG, Ginni Rometty, assure dans le communiqué qu'elles « sont en train de devenir une part importante de notre activité ».

IBM a confirmé son objectif d'un bénéfice par action annuel compris entre 15,75 et 16,50 dollars.

Fin juin, son carnet de commandes se montait à 122 milliards de dollars (+1% sur un an).