Sur les 100 plus grandes entreprises, 18 au Québec et 41 au Canada (hors Québec) ont une forme de propriété qui les rend vulnérables à une démarche de prise de contrôle.
En fait, cela n’est pas exact, car parmi ces 18 et 41 entreprises, on retrouve des banques, des sociétés d’assurances, des entreprises de transport aérien des personnes, des sociétés de média, toutes soumises à des règles de propriété qui bloqueraient la voie à tout acquéreur étranger.
Donc, pour les 15 entreprises privées, les 34 entreprises avec actionnaires de contrôle, les 8 coopératives, les 8 sociétés d’État ou encore pour les autres sociétés assujetties à des règles de propriété canadienne, les gouvernements n’ont pas à intervenir, ni à s’inquiéter d’une prise de contrôle non souhaitée (et encore moins commander à la Caisse de dépôt et placement de prendre une position de blocage dans le capital de ces sociétés lorsque cotées en Bourse, comme l’ont proposé certains politiciens en campagne électorale).
L’enjeu porte sur les 18 sociétés (et d’autres plus petites en taille) qui ne jouissent d’aucune protection contre les prises de contrôle dans le système mis en place par les commissions des valeurs mobilières canadiennes. Ce groupe inclut Rona, bien sûr, mais aussi SNC Lavalin, Metro, CN, Osisko entre autres.
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