Pourquoi les femmes ont-elles de moins belles carrières que les hommes?

Publié le 16/01/2013 à 09:17, mis à jour le 16/01/2013 à 09:17

Pourquoi les femmes ont-elles de moins belles carrières que les hommes?

Publié le 16/01/2013 à 09:17, mis à jour le 16/01/2013 à 09:17

Les trois chercheurs néerlandais ont eu l'heureuse idée de s'intéresser à un moment charnière de la vie professionnelle d'une personne, celui où elle étudie. Mieux, le moment exact où elle décide de son avenir. Aux Pays-Bas, cela se produit à l'âge de 15 ans, à la fin de la 9e année. Les élèves doivent alors choisir une filière parmi quatre possibles : nature & technologie ; nature & santé ; économie & société ; culture & société.

Un choix crucial pour le restant de leurs jours. C'est que – on s'en doute bien – certaines filières sont considérées comme plus prestigieuses que d'autres, en ce sens qu'elles débouchent en général sur des métiers plus valorisants et mieux rémunérés. Par exemple, nature & technologie, qui permet notamment de devenir ingénieur grâce à sa forte dose de mathématique, est plus prisé que culture & société, où l'étude des langues et de la littérature est prédominante.

Il a ainsi été demandé à 397 élèves issus de quatre écoles secondaires différentes de participer à une petite expérience. Il s'agissait, dans un premier temps, de remplir un test de math en l'espace de trois minutes : effectuer de tête une série de 26 additions de quatre nombres à deux chiffres, sans se tromper, bien sûr.

Cela fait, il était proposé aux participants de refaire le test, avec une autre série d'additions, mais dans des conditions différentes. En compétition. Chaque volontaire était en ce cas intégré à un groupe de quatre personnes, son but étant d'enregistrer un meilleur score que les trois autres. À la clé, une meilleure rémunération, de petites sommes d'argent étant versé à chaque bonne réponse donnée. Bref, chacun avait à ce moment-là le choix d'entrer en compétition avec d'autres, ou de continuer l'expérience en solo, sans être comparé aux autres.

Enfin, dans un dernier temps, chaque participant devait choisir du mode de rémunération de la toute dernière série de calculs qu'il devait faire. Là encore, cela revenait à choisir un mode tranquille, ou un mode compétitif, plus rémunérateur.

L'idée derrière tout cela était d'évaluer plusieurs traits de caractère des participants, soit : l'esprit de compétition, la confiance en soi et l'attitude face au risque. À cela s'ajoutait un autre point important, à savoir les capacités intellectuelles des participants. Celles-ci ont été évaluées à l'aide de trois éléments : la note moyenne générale obtenue par chacun en fin de 9e année, la note moyenne en mathématique ainsi que la note moyenne en mathématique de leur classe.

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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