Deux trucs ultrasimples pour redoubler d'efficacité au travail

Publié le 26/03/2015 à 06:09

Deux trucs ultrasimples pour redoubler d'efficacité au travail

Publié le 26/03/2015 à 06:09

➢ Plus on ressent d’émotions positives, plus on a tendance à se montrer collaboratif. C’est-à-dire que plus on est optimiste, plus il nous semble naturel de collaborer avec les autres. (Logique, me direz-vous, et vous aurez raison ; cela étant, s’il vous fallait avoir une preuve scientifique pour vous en assurer, vous l’avez désormais.)

➢ Plus on ressent d’émotions négatives, moins on a tendance à se montrer collaboratif. C’est là le corollaire du premier résultat.

➢ Plus on a l’esprit occupé par quelque chose, moins on a tendance à se montrer collaboratif. C’est-à-dire que si notre cerveau se doit d’effectuer une réflexion poussée au moment de trancher, il nous pousse à nous montrer moins collaboratif qu’en temps normal. Pourquoi ? «Réfléchir sape notre envie de collaborer vraisemblablement en raison du fait que cela nous amène à prendre une distance mentale avec autrui, et donc à ressentir moins d’empathie pour lui», indiquent Mme Gruber et MM. Rand et Kraft-Todd dans leur étude.

➢ Le plus haut niveau de collaboration est atteint lorsque nous avons l’esprit libre et ressentons en même temps des émotions positives. C’est-à-dire que l’idéal pour que nous nous montrions collaboratif est que nous nous sentions léger et heureux. Pourquoi, une fois de plus ? Tout bonnement parce que ces deux mécanismes – d’une part, l’optimisme, d’autre part, le lâcher-prise – facilitent grandement l’ouverture que nous pouvons avoir pour autrui, d’après les trois chercheurs : lorsque nous sommes optimistes, nous faisons confiance aux autres ; et lorsque nous avons l’esprit léger, nous sommes moins centrés sur nous-mêmes.

Que retenir de tout cela ? Ceci, à mon avis :

> Qui entend redoubler d’efficacité au travail se doit non seulement de se montrer plus optimiste qu’à l’habitude, mais aussi de lâcher-prise plus souvent. C’est-à-dire qu’il lui faut faire l’effort de regarder le côté positif inhérent à tout événement qui peut survenir dans son quotidien au bureau. Et qu’il lui faut en même temps apprendre à moins calculer au moment de prendre une décision importante, et donc à davantage se reposer sur son instinct, puisque ce dernier nous amène naturellement à œuvrer en équipe. (À noter que cela peut paraître de véritables efforts lorsqu’on n’y est pas habitué, mais que cela devient, à force, une seconde nature, pour qui que ce soit, je tiens à le souligner.) Pourquoi agir sur ces deux leviers-là ? Parce que – faut-il le rappeler ? – qui dit véritable collaboration, dit nécessairement efficacité individuelle accrue.

En passant, l’écrivain français Léon Daudet a dit dans ses Souvenirs : «Autant l’optimisme béat, c’est-à-dire inactif, est une sottise, autant l’optimisme, compagnon de l’effort, est légitime».

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À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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