Visa et Mastercard sont-elles vraiment des prédatrices?

Publié le 03/05/2011 à 14:32, mis à jour le 03/05/2011 à 14:54

Visa et Mastercard sont-elles vraiment des prédatrices?

Publié le 03/05/2011 à 14:32, mis à jour le 03/05/2011 à 14:54

© Photo Patrick Rannou

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MasterCard vient tout juste d'annoncer des bénéfices en hausse de 24% au dernier trimestre. La hausse des dépenses des consommateurs explique la belle tenue de ces résultats. Lorsque l'on pense aux compagnies comme Visa ou MasterCard, on peut difficilement ignorer le fait qu'elles sont constamment la cible des commerçants qui arguent que les frais chargés sont usuraires. On accuse également ces compagnies d'utiliser des tactiques favorisant un monopole. C'est particulièrement le cas avec Visa et MasterCard.

Le coût d'une transaction par carte de crédit s'élève à un peu plus de 2%. Par exemple, lorsqu'un client achète un item à 100$, seulement 98$ seront remis au commerçant. Les 2$ de frais constituent le montant partagé par plusieurs intervenants dans le système de cartes de crédit. Sur ces 2$, seulement environ 20 cents sont gagnés par Visa ou MasterCard. Pourquoi ces dernières empochent-elles si peu? Tout simplement parce que leur fonction est d'assurer l'intégrité et la commercialisation du système. Visa et MasterCard ne prêtent pas d'argent aux consommateurs.

Lorsqu'un client paie 100$ au commerçant, ce dernier demande un remboursement à sa propre banque. Une fois que le montant est payé au commerçant, la banque de celui-ci demande à son tour un remboursement à la banque qui a émis la carte de crédit. Il s'agit donc de la banque du client qui a payé les 100$ en magasin. Cette banque constitue le prêteur final. Elle prend un certain risque, puisque si le client ne rembourse pas le solde de sa carte, elle devra assumer les 100$ de pertes.

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