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Une  nouvelle étude intéressante vient de voir le jour. Elle nous parvient de la banque BMO, et indique les intentions de dépenser des Canadiens à l'égard des rénovations domiciliaires. On prévoit des dépenses totales de 46G$, contre 45,3G$ l'an passé et 40,9G$ en 2009. Ces données ont de quoi étonner, car les incitatifs fiscaux sont échus. Ce qui nous paraît moins étonnant cependant, ce sont les raisons évoquées pour justifier ces rénovations.

Le rapport mentionne qu'on rénove souvent après avoir vu un ami ou un voisin le faire. L'effet d'entraînement constitue un facteur très puissant. Éviter les comparaisons s'avère une tâche impossible pour bien des gens. On pourrait effectuer un parallèle avec la rémunération des dirigeants d'entreprise, qui a atteint des niveaux ridicules selon nous. À l'aide de conseillers bien avisés, les dirigeants se comparent entre eux, et aboutissent fréquemment avec une rémunération légèrement supérieure. Au bout d'un certain temps, tout le monde tente d'avoir mieux.

Le rapport de BMO indique également que près de 20% ont été influencés par les émissions de télévisions sur le sujet. Vous avez peut-être remarqué la grande popularité des émissions de rénovations et de cuisine (plus particulièrement, les concours du meilleur chef). Ces émissions ajoutent probablement à l'envie de rénover sa cuisine. Il est bien plus agréable de préparer à manger dans un environnement moderne et fonctionnel.

Quand assisterons-nous à des concours télévisés de ceux qui économisent le plus d'argent pour s'enrichir, sur une période donnée?