Différencier une ''bonne compagnie'' d'un ''bon investissement''

Publié le 14/12/2011 à 19:50, mis à jour le 14/12/2011 à 20:33

Différencier une ''bonne compagnie'' d'un ''bon investissement''

Publié le 14/12/2011 à 19:50, mis à jour le 14/12/2011 à 20:33

Voici le graphique du prix de l'action Le Chateau pour les dix dernières années, tiré du site Globeinvestor :

Cette image révèle deux points intéressants. Tout d'abord, une personne qui aurait détenu ce titre pendant 10 longues années n'aurait pas engendré un très bon rendement. Deuxièmement, avec des écarts aussi grands dans le prix de ce titre, on constate qu'il y avait probablement une opportunité d'acheter bas pour revendre plus haut.

En 2004, ce titre se transigeait à environ 6 fois les profits prévus. Probablement aucun analyste ne suivait le titre, ce qui aida à comprendre sa très faible évaluation. Les ventes croissaient, et le bilan était excellent. Quelques années plus tard, on se retrouvait avec un titre plus cher et un environnement financier nettement plus risqué. La vente au détail de vêtements demeure fragile aux récessions, surtout lorsque les produits vendus revêtent une certain qualité et commandent des prix plus élevés. 

Nous avions vendu le titre il y a bien longtemps, mais notre enthousiasme à l'égard de l'entreprise à l'époque a peut-être laissé l'impression que nous étions prêts à le détenir pour l'éternité. Or, le prix constitue un critère clé. Notre marge de sécurité réside à la fois dans les caractéristiques de l'entreprise ainsi que dans le prix payé. Si un investisseur paie trop cher pour une bonne entreprise, il risque de perdre beaucoup d'argent. Certes, il s'agit d'une bonne entreprise aux caractéristiques extraordinaires, mais le simple fait de débourser un prix trop élevé peut venir annuler tous les points positifs.

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