Devrait-on bonifier le rendement du dividende?

Publié le 09/06/2012 à 12:04, mis à jour le 09/06/2012 à 12:13

Devrait-on bonifier le rendement du dividende?

Publié le 09/06/2012 à 12:04, mis à jour le 09/06/2012 à 12:13

Comme vous aurez reçu 10,30$ de primes, vous commencerez à perdre de l'argent seulement à partir de 23,40$ en cas d'effondrement du titre. Bien sûr, on suppose ici que vous le conservez jusqu'à l'échéance des options, soit le mois de janvier 2014. Toutefois, il existe un certain inconvénient en cas de bonne performance du titre. Plus le prix du titre grimpe, plus les chances d'être exercé s'accroissent. Donc, vous pourriez être dans l'obligation de vendre au prix de 25$ avant l'échéance. Vous aurez toute de même réalisé un profit, correspondant à 1,60$ (25$ - le prix de revient de 23,40$) en plus des dividendes. Mais en cas d'exercice, vous recevrez votre argent et devrez trouver un autre titre intéressant afin de continuer à percevoir un revenu. 

Vous avez peut-être remarqué que le 1,60$ peut être considéré en tant que revenu additionnel aux dividendes. Comme il reste environ 1 an et demi avant l'échéance, on peut rajouter une moyenne de 1,07$ par an, ce qui aboutit à un rendement total annuel de 9,7%. Pas mal lorsque l'on considère les taux ridicules qu'offrent les bons du trésor! 

Néanmoins, s'agit-il d'une bonne stratégie? Les lecteurs qui nous connaissent savent que nous ne sommes pas friands des dividendes. La raison est bien simple : en général, le gain en capital surpasse de loin le taux des dividendes. Or, pour nous, il ne subsiste aucune différence entre recevoir 10% de dividendes ou vendre 10% de nos actions chaque année au fur et à mesure qu'elles s'apprécient. Pour la plupart des gens cependant, recevoir un revenu régulier donne un certain sentiment de sécurité. Et cette perception les amène à négliger l'analyse de la société qui s'avère bien plus importante. Par exemple, si JPMorgan faisait banqueroute, plus de 10 ans de dividendes seraient nécessaires afin d'assurer la simple récupération de son capital. Et ici, nous tenons compte du taux élevé de 9,7% obtenus par nos calculs. Autrement, à 3,6% de rendement, il faudrait 28 ans!

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