Les réseaux Wi-Fi gratuits devraient-ils être publics ou privés?

Publié le 09/01/2012 à 10:11, mis à jour le 18/01/2012 à 10:35

Les réseaux Wi-Fi gratuits devraient-ils être publics ou privés?

Publié le 09/01/2012 à 10:11, mis à jour le 18/01/2012 à 10:35

[Photo : Bloomberg]

BLOGUE. Il y a quelques années, de nombreuses municipalités ont évalué l’opportunité de déployer des réseaux Wi-Fi plus ou moins vastes. Certaines l’ont fait dans un certain nombre de lieux publics, comme Sherbrooke, mais la plupart des projets qui prévoyaient une couverture complète ont été abandonnés. L’exception qui confirme la règle ? Mountain View, en Californie, une municipalité qui a la chance d’avoir pour partenaire Google, qui y a établi son siège social. C’est d’ailleurs cette exception qui a motivé une conseillère municipale de Cupertino à demander à Steve Jobs si la ville pourrait obtenir un réseau Wi-Fi gratuit.

L’ubiquité des points d’accès à Internet, par l’entremise de réseaux Wi-Fi de commerçants ou de réseaux cellulaires 3G et 4G, a diminué l’attrait des projets les plus ambitieux de Wi-Fi publics. Ainsi, c’est finalement les entreprises privées qui semblent avoir pris l’initiative dans ce domaine. À Montréal, on peut penser à l’organisme Île Sans Fil, dont les points d’accès sont entretenus et financés par des commerçants. On peut aussi penser aux sociétés de développement des rues commerçantes, comme celle du boulevard Saint-Laurent à Montréal, qui offrent des réseaux Wi-Fi gratuits financés par leurs membres.

Une troisième voie, encore une fois supportée par l’entreprise privée, sera explorée par Kuala Lumpur. On apprend ainsi dans un article de The Economist que la capitale de la Malaisie a adopté un règlement municipal qui contraindra les commerçants à déployer un réseau Wi-Fi. En vertu de ce dernier, à partir du mois d’avril prochain, les bars, cafés et restaurants d’une superficie de plus de 120 pieds carrés seront tenus d’offrir l’accès à un tel réseau gratuitement ou à un coût raisonnable.

Idée originale ou ingérence de l’État?

À propos de ce blogue

DE ZÉRO À UN MILLION est le blogue de Julien Brault, qui a fondé la start-up Hardbacon en juin 2016. L’ancien journaliste de Les Affaires relate ici chaque semaine comment il transforme une idée en entreprise. Dans ce blogue, Julien Brault dévoile notamment chaque semaine ses revenus. Une démarche sans précédent qui est cohérente avec les aspirations de Hardbacon, qui vise à aider les gens à investir intelligemment en faisant voler en éclat le tabou de l’argent. Ce blogue sera ainsi alimenté jusqu’à ce que Hardbacon, qui n’avait aucun revenu lors de la publication du premier billet, génère un million de dollars en revenu annuel.

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