Les lobbyistes de Google sont actifs à Ottawa

Publié le 22/05/2012 à 11:34, mis à jour le 23/05/2012 à 07:03

Les lobbyistes de Google sont actifs à Ottawa

Publié le 22/05/2012 à 11:34, mis à jour le 23/05/2012 à 07:03

Les efforts de lobbyisme de Google au Canada au courant des deux dernières années visaient principalement à faire contrepoids à ceux de l’industrie du cinéma, de la musique et de l’édition. Alors que certains ont dénoncé la loi C-11 comme une loi trop rigide en matière de droit d’auteur, les associations de détenteur de droits l’ont dénoncé par ce qu’elle n’était pas assez sévère. Entre autres choses, les premiers dénonçaient la loi parce qu’elle rendra illégale de contourner un verrou numérique protégeant un fichier dont on est propriétaire, tandis les autres le faisaient parce que la loi n’obligerait pas les fournisseurs d’accès à Internet à bloquer des sites violant des droits d’auteur.

Google, quant à elle, n’a pas fait de vague sur la question et la position défendue par ses lobbyistes était pour le moins conciliante. À propos de la loi C-32, l’ancêtre de la loi C-11, sa position était la suivante : «Google est satisfaite de la loi et veut s’assurer qu’elle ne soit pas modifiée par les comités. » Outre quelques changements mineurs, la loi C-11 diffère très peu de la loi C-32.

Aux États-Unis, où la réforme du droit d’auteur a fait l’objet d’une controverse en janvier dernier, Google s’est férocement opposé aux projets de lois SOPA et PIPA. Néanmoins, ces projets de loi, qui ont finalement été abandonnés, allaient beaucoup plus loin que le projet de loi C-11. Notamment, Google aurait pu enfreindre la nouvelle loi en affichant dans ses résultats de recherche des sites proposant du contenu piraté.

Bref, Google, comme toute autre entreprise, défend ses intérêts avant tout. Et la culture de hackeurs mise de l’avant dans la Silicon Valley ne pèse pas dans la balance dans les capitales où les lobbyistes de Google sont à l’œuvre.

À propos de ce blogue

DE ZÉRO À UN MILLION est le blogue de Julien Brault, qui a fondé la start-up Hardbacon en juin 2016. L’ancien journaliste de Les Affaires relate ici chaque semaine comment il transforme une idée en entreprise. Dans ce blogue, Julien Brault dévoile notamment chaque semaine ses revenus. Une démarche sans précédent qui est cohérente avec les aspirations de Hardbacon, qui vise à aider les gens à investir intelligemment en faisant voler en éclat le tabou de l’argent. Ce blogue sera ainsi alimenté jusqu’à ce que Hardbacon, qui n’avait aucun revenu lors de la publication du premier billet, génère un million de dollars en revenu annuel.

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