BLOGUE. Apple a confirmé mardi la tenue mercredi prochain d'un événement visant à dévoiler un nouveau produit, qui sera selon toutes vraisemblances l'iPad 3. Ce qui signifie qu'il est maintenant officiellement temps de jouer à deviner ce qu'il y aura de nouveau.

Commençons par les évidences : l'iPad 3 aura assurément de meilleures caméras à l'avant et à l'arrière et sera inévitablement plus rapide. Je vous laisse spéculer sur les spécifications des caméras, j'ai très peu d'intérêt pour la chose, surtout sur une tablette.

Pour ce qui est du processeur, la rumeur et certaines informations extraites des entrailles des plus récentes versions d'iOS laissent entendre qu'il serait quadricoeur. L'iPad 2 ne me semble jamais à court de ressources, mais si le nouveau modèle peut être un peu plus rapide, pourquoi pas?

Passons ensuite à l'écran. Là encore, diverses informations laissent entendre qu'Apple en augmentera significativement la résolution pour en faire un « Retina Display », comme les iPhone 4 et 4S. Même si je n'ai rien à redire contre les écrans précédents, je dois admettre que le Retina Display est encore aujourd'hui la meilleure fonctionnalité de l'iPhone à mon avis. Sur un écran de la taille de l'iPad, ça risque d'être splendide.

On dit aussi que les versions de l'iPad 3 dotées d'antennes pour les réseaux mobiles seront dorénavant compatibles avec la norme LTE, disponible dans la plupart des grands marchés nord-américains, dont Montréal (3 réseaux) et Québec (Telus). Autre évidence à mon avis.

Toutes ces nouvelles fonctionnalités seront donc les bienvenues, même si elles ne révolutionneront rien et ne sont absolument pas essentielles.

Ce qu'Apple ne fera pas, mais devrait faire

Voyons maintenant trois annonces qui ne seront à mon avis pas faites par Apple, mais qui pourraient, elles, apporter quelque chose de neuf et d’important.

D'abord l'écran. Certes, sa résolution d'affichage sera améliorée, mais qu'en est-il de sa précision en tant qu'interface? J'aimerais pouvoir me servir d'un iPad pour prendre des notes, mais c'est peu pratique. Il y a des logiciels très bien conçus (je vous recommande Notability) et on peut trouver des « crayons » spécifiquement conçus pour cela, mais on est toujours obligé d'écrire assez gros pour combler un certain manque de précision. Parvenir à augmenter celle-ci ouvrirait probablement de nouvelles portes.

Ensuite, il faut s'attaquer au prix. L'iPad n'est pas cher pour ce qu'il est, mais en absolu, il demeure hors de la portée de beaucoup de gens. On ne peut pas accuser Apple d'en maintenir le prix artificiellement élevé, au contraire. Depuis son lancement, ses concurrents ne parviennent généralement pas à concurrencer son prix, sauf en sacrifiant la qualité (Kindle Fire d'Amazon) ou en vendant avec de très lourdes pertes (Playbook de RIM). 

Mais même la version la moins chère, à 519 $, représente un investissement significatif pour beaucoup de familles, comme en témoignent les statistiques selon lesquelles les propriétaires d'iPad sont nettement plus fortunés que la moyenne de la population.

Ceci dit, je doute encore une fois que cela se produise, parce que l'iPad se vend encore trop bien pour qu'Apple ait une raison de baisser son prix.

Il y aurait par contre peut-être une façon, inspirée de l'iPhone. Les dernières versions de l'iPhone ne chassaient pas du marché les précédentes. Ainsi, Apple vend encore des iPhone 4 même si elle en est au 4S. Parfois, on a même trouvé jusqu'à trois éditions encore « actives » sur le marché.

Pourquoi, donc, ne pas maintenir l'iPad 2 en circulation, avec un prix plus abordable?