Trois restructurations à surveiller

Publié le 14/11/2011 à 09:13, mis à jour le 14/11/2011 à 09:13

Trois restructurations à surveiller

Publié le 14/11/2011 à 09:13, mis à jour le 14/11/2011 à 09:13

Mega Brands (MB, 9,05$)

Mega Brands était à une certaine époque une société qui faisait flèche de tout bois grâce à ses jeux de blocs de construction pour enfant. Au milieu des années 2000, elle diversifia ses activités en achetant Rose Art, davantage active dans le matériel artistique. Cette société avait une collection de jouets magnétiques. Ce fut le début de la fin.

Un défaut de fabrication, décès d'un enfant, problèmes chez quelques autres. Les rappels se succédèrent, les poursuites se déposèrent, les détaillants perdirent confiance et l'espace sur les tablettes se mit à fondre. Vinrent les radiations et finalement la nécessité de s'entendre avec les créanciers et de recapitaliser.

Depuis, les choses semblent se replacer. Mega Brands a livré il y a quelques jours un huitième trimestre consécutif avec des résultats en progression. Les détaillants reprennent confiance, et les donneurs de licences aussi, comme en font foi de récentes ententes avec Microsoft et Electronic Arts.

Exploiter une entreprise de jouets n'est pas un jeu d'enfant, alors qu'il faut chaque année remplacer de 30 à 40 % des jeux de l'année précédente. Les quelques analystes qui suivent Mega Brands sont néanmoins assez optimistes, tandis qu'ils voient le bénéfice par action afficher une progression soutenue dans l'avenir et ont des cibles de 15 $ à 18 $.

Le CP est le pari le moins risqué, les deux autres sont plus spéculatifs.

 

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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