Que dira madame Maltais?
À ce jour, Québec a toujours demandé un partage 50-50 du déficit passé.
Avant l'arrivée de Denis Coderre à la mairie, la position administrative de Montréal s'approchait de celle de Québec, mais était différemment formulée ("avoir le pouvoir de réduire de façon unilatérale, les prestations de tous les groupes d'employés jusqu'à un maximum de 20% du passif actuariel de capitalisation"). Montréal était cependant prête à niveler sur 25 ans, plutôt que sur 15 ans le renflouement de la caisse de retraite, de manière à réduire l'impact.
La ministre Agnès Maltais promet depuis un certain temps un plan d'action d'ici Noël, qui, espère-t-elle, devrait régler la situation.
La sortie de Jean-Paul L'Allier arrive tardivement. Elle vient cependant donner plus de force au camp de ceux qui plaident pour une certaine retenue et un lissage du problème dans le temps.
C'est à un arbitrage difficile auquel est confrontée la ministre.
Quelque chose nous dit que sa proposition arrivera entre la solution Labeaume et la solution L'Allier.
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