Bombardier: on verra mieux en 2016

Publié le 30/10/2014 à 15:05

Bombardier: on verra mieux en 2016

Publié le 30/10/2014 à 15:05

En attendant

Cela ne veut pas dire que l'aperçu que livrera Bombardier dans quelques mois n'est pas important.

Au contraire.

D'abord au chapitre des flux de trésorerie. Si les bénéfices ont été meilleurs, la consommation de liquidités au cours du dernier trimestre a été plus importante que ce à quoi s'attendaient la plupart des analystes. Certains commencent à se demander si un refinancement ne sera pas nécessaire en 2015. La direction se dit cependant confiante d'atteindre la cible qu'elle avait fournie en début d'année (et de ne pas avoir à se refinancer).

La journée des investisseurs sera surtout importante pour s'assurer que la rentabilité actuelle peut tenir. Pour que le CSeries fasse éventuellement une différence, il ne faut pas que le reste recule.

Pour l'instant, ça semble ok du côté des avions d'affaires, avec la Chine qui est au ralenti, la Russie en problème, mais les États-Unis, principal marché, qui se réchauffe.

Il n'y a pas de réelles craintes du côté Transport.

C'est moins sûr du côté des avions régionaux.

À Farnborough, la rivale Embraer a obtenu 159 commandes pour ses E-Jet. Bombardier n'en a obtenu aucune.

Et l'on n'en a pas réellement vu passer de nouvelles commandes dans les derniers mois.

On devrait mieux voir quel potentiel de vente la direction leur attribue encore, et si elle ne commence pas à penser à un nouveau programme d'amélioration.

SUIVRE SUR TWITTER: F_POULIOT

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

Blogues similaires

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.

Shopify: prochaine victime de la malédiction boursière canadienne?

BLOGUE INVITE. Shopify est-elle différente des Nortel, Research in Motion, Valeant, Barrick Gold et autres?