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Investir dans les titres de salons funéraires et de cimetières est-il du «dead money» ?
En cette période d'Halloween, l'idée nous est passée par l'esprit de jeter un coup d'oeil sur le secteur. «C'est un marché qui semble sûr, même en cas de récession. Après tout, comme le veut l'adage, à part l'impôt, il n'y a que le trépas comme certitude dans la vie. Et les boomers vieillissent...».
Sitôt venue, la pensée a cependant fait place au doute. «Oui, mais, il y a quelques années, beaucoup n'y ont-ils pas enterré leur pécule ?», s'est-on rappelé.
Coup d'oeil historique
Dans les années 1980 et 1990, l'industrie des arrangements funéraires et des cimetières a en effet connu une croissance intéressante en Bourse. Le secteur, rappelle le site Minyanville, d'où nous tirons les grandes lignes historiques, vit même à un moment arriver le Pauze Tombstone Fund, un fonds commun d'investissement spécialisé dans le créneau.
L'avenir était rempli de promesses. À cette époque aussi, la démographie était favorable. Le crédit entra dans la danse et on vit émerger des consolidateurs qui se mirent à acquérir des exploitants indépendants et à mettre en place des préarrangements funéraires.
Les titres montèrent et le crédit afflua d'avantage. Plus de crédit disponible pour les acquisitions entraîna comme chaque fois une hausse des prix de vente des exploitants indépendants. L'engrenage était installé. Le secteur enfla.