Duel entre Mathusalem et la Grande Faucheuse

Offert par Les Affaires


Édition du 01 Novembre 2014

Duel entre Mathusalem et la Grande Faucheuse

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Édition du 01 Novembre 2014

Photo: Shutterstock

Investir dans les titres de salons funéraires et de cimetières est-il du «dead money» ?

En cette période d'Halloween, l'idée nous est passée par l'esprit de jeter un coup d'oeil sur le secteur. «C'est un marché qui semble sûr, même en cas de récession. Après tout, comme le veut l'adage, à part l'impôt, il n'y a que le trépas comme certitude dans la vie. Et les boomers vieillissent...».

Sitôt venue, la pensée a cependant fait place au doute. «Oui, mais, il y a quelques années, beaucoup n'y ont-ils pas enterré leur pécule ?», s'est-on rappelé.

Coup d'oeil historique

Dans les années 1980 et 1990, l'industrie des arrangements funéraires et des cimetières a en effet connu une croissance intéressante en Bourse. Le secteur, rappelle le site Minyanville, d'où nous tirons les grandes lignes historiques, vit même à un moment arriver le Pauze Tombstone Fund, un fonds commun d'investissement spécialisé dans le créneau.

L'avenir était rempli de promesses. À cette époque aussi, la démographie était favorable. Le crédit entra dans la danse et on vit émerger des consolidateurs qui se mirent à acquérir des exploitants indépendants et à mettre en place des préarrangements funéraires.

Les titres montèrent et le crédit afflua d'avantage. Plus de crédit disponible pour les acquisitions entraîna comme chaque fois une hausse des prix de vente des exploitants indépendants. L'engrenage était installé. Le secteur enfla.

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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