Réponses aux questions du webinaire-suite

Publié le 16/04/2010 à 10:12

Réponses aux questions du webinaire-suite

Publié le 16/04/2010 à 10:12

À la suite du webinaire du 17 mars intitulé « Les pièges de la Bourse et comment les éviter! », présenté en collaboration avec Disnat plus d’une centaine de questions des participants sont restées sans réponse. Nous avons décidé de répondre aux questions en deux volets : d’une part, en consacrant ma chronique élargie dans le journal de cette semaine à une sélection des questions les plus répandues. Ensuite, à partir d’aujourd’hui, je consacrerai mon blog du vendredi aux autres questions relatives à la Bourse.

PLUS: REVOIR LE WEBINAIRE!

 En voici quelques-unes

Q : Comment se fait-il qu'il soit si difficile de lire et de comprendre nos relevés de placement? Ça ne m'aide pas du tout pour voir où j'en suis dans mes placements.

R : C’est une question qui m’embête parce que personnellement, l’état de compte que je reçois de mes courtiers escompteurs est très clair. Alors, j’ai un service à vous demander : envoyez-moi une copie de votre état de compte, si vous le trouvez trop difficile à comprendre. Je tenterai ainsi de vous aider à le comprendre et peut-être en ferais-je un futur sujet de chronique…

Q : Que feront ces titres d'ici trois mois : Thompson Creek, Fiducie Pages Jaunes ainsi que Citigroup ?

R : Devant une telle question, je me sens un peu comme l’expert en amour romantique à qui l’on demande l’adresse du meilleur bordel !

La personne qui me pose cette question a oublié ou n’a pas compris ma présentation. La Bourse à court terme (12 mois et moins) est tout à fait imprévisible. C’est vrai pour les indices et encore davantage pour les titres.

Je ne sais donc pas ce que feront ces trois titres et personne non plus ne le sais !

Q : J'ai lu qu'il fallait se méfier d'une compagnie qui met trop d'accent sur sa croissance? Pourquoi?

R : Effectivement, la prudence serait un bon réflexe. Pourquoi ? Parce que des objectifs de croissance irréalistes peuvent pousser la direction à faire des bêtises, comme des acquisitions uniquement pour grossir, etc.

En fait, dans les contextes économiques favorables, on voit souvent des dirigeants lancer de grands objectifs, du genre 20% par année dans les 5 prochaines années ; ou 15 % par année pour l’éternité. Bombardier l’a fait en 2000, par exemple.

Je me rappelle ainsi du premier rapport annuel de Brown & Brown, un courtier d’assurance basé en Floride, que j’ai lu. J’avais été très impressionné par l’ambition des dirigeants qui promettaient 15 % de croissance par année. C’était au sommet de la popularité du titre et à partir de là, la croissance a commencé à ralentir et le ratio cours-bénéfice à baisser.

En passant, la direction n’a pas vraiment fait de gaffe ; le contexte est juste devenu plus coriace....

N’hésitez pas à faire part de vos commentaires et questions….

 Bernard Mooney

P.S. POUR LA SUITE DES QUESTIONS...

 

 

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