Le déclin des États-Unis

Publié le 04/07/2011 à 08:46

Le déclin des États-Unis

Publié le 04/07/2011 à 08:46

Blogue. En fin de semaine, j’ai lu un reportage sur un spécialiste du capital de risque dans la technologie et l’Internet qui mentionnait que Facebook, un compétiteur, pourrait bien valoir 1 000 milliards de dollars (G$) US un jour.

Ne connaissant pas vraiment Facebook, je ne sais pas si ce chiffre est fondé ou farfelu. Ce que je sais par contre, c’est que cette entreprise en quelques années a pris une position de choix dans les médias sociaux dans le monde entier. 

À chaque cycle économique, quelques entreprises voient une ouverture (ou la créent), la saississent et l’exploitent au maximum pour devenir de grands succès d’affaires. La grande majorité du temps, ces sociétés sont américaines.

Ces succès sont plus visibles dans la technologie, mais on les retrouve dans la plupart des secteurs de l’économie. 

Cette capacité d’innovation et d’entreprendre est une grande force dont profitent les États-Unis. Dans le contexte des problèmes que ce pays vit depuis le sommet boursier de 2000, plusieurs parlent du déclin des États-Unis. Concept flou et maniable à volonté, je ne saurais me prononcer sur ce point.

Certes, ce pays a de graves problèmes, ce qui n’est pas une grande révélation, ni une exclusivité (c’est le cas de la plupart des pays industrialisés).

Si vous étudiez la vie d’une personne, qu’est-ce qui fait vraiment la différence? Le talent est important, c’est certain. Mais ce qui détermine encore davantage sa réussite, c’est son attitude et son caractère. C’est encore plus vrai si cette personne vit de graves difficultés ou des problèmes épineux.

À mon avis, c’est la même chose pour un pays. Or, s’il y a une nation qui a les valeurs, les attitudes et le caractère pour affronter ses problèmes, c’est bien nos voisins du Sud. Cette capacité d’innover, de se réinventer et d’entreprendre n’en est qu’un exemple.

Bernard Mooney

 

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