Blogue. Hier soir, j’ai regardé le film «Thirteen Days» qui relate de façon magistrale la crise des missiles à Cuba.
Jamais la planète n’a approché de si près la guerre nucléaire. Après ce film, je me suis dit que nos problèmes, aussi graves puissent-ils nous paraître, sont de la petite bière.
Et j’ai fait le lien avec ce que disait plutôt cette semaine Warren Buffett à CNBC. Lorsqu’un invité lui a demandé comment il traitait toute l’incertitude qui existe lorsqu’il prend des décisions de placement, il a répondu : «Le monde est toujours incertain. Le monde était incertain le 6 décembre 1941, nous ne le savions juste pas. Le monde était incertain le 18 octobre 1987, mais nous ne le savions pas. Il y a toujours de l’incertitude.
«La question devient : que faites-vous avec votre argent? Si vous le laissez dans vos poches, il perdra de la valeur. C’est certain. Si vous le mettez dans les obligations, vous ferez environ 2% pour 10 ans et ce sera probablement moins que la perte de votre pouvoir d’achat. Vous pouvez investir dans une ferme et cette ferme va continuer à faire pousser du mais et du soya, et cela même si l’Italie a des problèmes demain.
«Dites-moi, si vous étiez propriétaire d’une ferme et quelqu’un vous disait, vous savez l’Italie a de gros problèmes. Vendriez-vous votre ferme?»
Et il a ajouté ceci :
«Si vous possédez une bonne entreprise dans votre région et quelqu’un vous dit que l’Italie a des problèmes, vendez-vous votre entreprise? Vendez-vous votre immeuble à logements? Non. Mais pour quelconques raisons,les gens qui possèdent des entreprises merveilleuses de façon indirecte par le biais de titres boursiers croient qu’ils doivent décider à chaque cinq minutes.
«Même si Ben Bernanke me chuchotait dans l’oreille ce qu’il fera demain, cela ne changerait rien pour moi quant aux entreprises que je veux posséder. Je vais être propriétaire de ces entreprises pendant des années tout comme je le ferais si c’était une ferme ou un immeuble à logements et il y aura toutes sortes d’événements et toutes sortes d’incertitudes, mais à la fin, ce qui comptera vraiment, ce sera la performance de cette entreprise, ou de cette ferme ou de l’immeuble au fil des ans.»
Je ne suis pas capable d’ajouter à cela, du moins en sagesse….
Bernard Mooney
P.S. Il a aussi déclaré qu’il y avait de nombreux titres boursiers intéressants, mais peu d’obligations. «Plusieurs grandes entreprises américaines sont des aubaines par rapport aux alternatives.»
