Un autre studio de jeux montréalais sort de l'ombre

Publié le 24/10/2012 à 10:45

Un autre studio de jeux montréalais sort de l'ombre

Publié le 24/10/2012 à 10:45

BLOGUE. Un autre petit studio de jeux vidéo créé par des Québécois, Red Barrels, est sorti de sa tanière la semaine dernière. Celui-là se distingue par l'impressionnant passé de sa petite équipe, qui illustre bien où en est rendue cette industrie à Montréal.

Red Barrels a été fondé quelque part au début de 2011 par Philippe Morin, David Chateauneuf et Hugo Dallaire. Les trois hommes venaient de quitter simultanément le studio montréalais d'Electronic Arts. Le projet sur lequel ils travaillaient à été annulé, l'idée de partir leur propre studio leur trottait dans la tête, l'occasion était là.

Après la prolifération des grands studios à propriété étrangère, on assiste depuis quelques années à la multiplication de ces petits studios créés par des vétérans formés par Ubisoft, EA ou Behaviour, surtout. Il n'y a toutefois probablement aucun de ces studios qui a pu bénéficier d'un trio de fondateurs avec un CV aussi bien garni. Les trois ont occupé des postes importants au sein d'au moins trois des productions montréalaises les plus marquantes : Splinter Cell, Prince of Persia et Assassin's Creed (toutes d'Ubisoft).

Mercredi dernier, l'entreprise a rendu public un aperçu de son premier jeu, Outlast. Celui-ci devrait être distribué sur PC, en téléchargement, à compter de l'été 2013. Il s'agit d'un jeu d'horreur. « Le marché des jeux vidéo d'horreur indépendants sur PC est en très bonne santé », affirme M. Morin. Il est très tôt pour juger, mais la bande-annonce est prometteuse.

Au moins deux autres jeunes entreprises montréalaises, Audiokinetic et et GameOn Audio, toutes deux spécialisées dans le son, ont aussi été appelées en renfort par l'équipe de Red Barrels, ce qui illustre bien la force de l'écosystème montréalais dans son ensemble, pas seulement de ses grands studios.

Les trois fondateurs ont misé leurs économies, ainsi que celles de leurs familles et amis, sur Red Barrels. Leur seul autre support financier est celui du Fonds canadien des médias. Souhaitons-leur qu'Outlast soit aussi bien accueilli que Fez et Papo & Yo, deux autres titres indépendants montréalais lancés récemment.

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