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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 13 mai 2022

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: Getty Images)

BRP (DOO-T, 118,17$, DOOO-N, 94,02 $US): plein gaz
Malgré un inventaire réduit, BRP est parvenue à dépasser les attentes des analystes au cours du deuxième trimestre de son exercice de 2022, et elle compte bien poursuivre sur ce sentier malgré les embûches qui pointent à l’horizon, croit Brian Morrison de TD Securities.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

09 mai

Dans les Titres en action:

Rivian chute en Bourse après des informations sur une grosse vente d’actions par Ford

Le fabricant de VUS et camionnettes électriques Rivian (RIVN, 24,60$US) chutait en Bourse lundi à Wall Street après des informations de presse affirmant que l’un de ses plus gros actionnaires, Ford, avait cédé un gros paquet d’actions à un prix bradé.

Peu après son entrée en Bourse en novembre, le titre avait grimpé jusqu’à 172 $US, valorisant alors Rivian à 152 milliards de $US, soit plus que Ford ou General Motors. Cette performance a un temps gonflé les résultats de deux de ses plus importants actionnaires, Amazon et Ford, qui possédaient respectivement 17,7% et 11,4% de Rivian fin 2021. 

Mais l’action de la jeune société, qui n’a livré ses premiers véhicules qu’en septembre, a depuis fortement chuté alors qu’elle peine à accélérer sa production.  Aussi dès que Ford a été autorisé à le faire, à la fin de la période de 180 jours lui interdisant de céder des actions après l’introduction en Bourse, le constructeur a décidé de céder une partie de ses titres, affirme la chaîne d’informations financières CNBC.

La banque d’affaires Goldman Sachs s’est occupée de vendre pour le compte de Ford 8 millions des 102 millions d’actions détenues par le constructeur, détaille CNBC.  JPMorgan Chase gère de son côté la vente de 13 à 15 millions d’actions pour un client inconnu, ajoute la chaîne. 

Dans les deux cas, les actions étaient mises en vente à 26,90 $US l’unité alors que le prix de clôture vendredi était de 28,79 $US. Sollicité par l’AFP, Ford n’a pas souhaité commenter ces informations.

Le constructeur avait pu inscrire dans ses comptes du quatrième trimestre un gain exceptionnel de 8,2 milliards de $US lié à son investissement dans Rivian, avec qui il avait noué un partenariat en 2019. Cet investissement s’est en revanche traduit par une perte comptable de 5,2 milliards de $US au premier trimestre. 

 

À surveiller

SNC-Lavalin (SNC, 25,78 $): toujours en période de transition, mais le potentiel à long terme demeure intact. Bien qu’il admet avoir été quelque peu déçu des résultats du 1er trimestre, Benoit Poirier, analyste chez Desjardins, maintient sa recommandation d’achat pour le titre de SNC-Lavalin, car les principaux piliers qui soutiennent sa thèse à long terme demeurent intacts. Il abaisse néanmoins légèrement son cours cible de 43 $ à 42 $.

Canadian Natural Resources (CNQ, 82,64 $): la meilleure du lot selon l’analyste de la BMO. Grâce à une performance supérieure à celle de ses concurrents, à sa structure de coûts, à sa taille et à la diversification de sa production, la pétrolière de Calgary réussit à générer un niveau de flux de trésorerie libre qui lui permet de retourner le capital vers ses actionnaires à un rythme supérieur à celui de ses concurrents.

Aritzia (ATZ, 39,00 $): deux séances boursières difficiles. Le cours de l’action du détaillant de vêtements et designer de Vancouver a perdu plus de 15% de sa valeur en 2 jours, jeudi et vendredi dernier, à la suite de la divulgation de ses résultats du 4e trimestre de son année financière 2022 qui pourtant n’étaient pas si mauvais.

 

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10 mai

Dans les Titres en action:

Lucid va affronter Tesla et consorts en Europe

La start-up américaine Lucid Motors (LCID, 15,81 $US) a annoncé mardi qu’elle allait se lancer ce mois-ci sur le marché européen des voitures électriques, dominé par Tesla. Introduite en Bourse en 2021, Lucid Motors doit ouvrir son premier magasin européen vendredi à Munich (Allemagne) et prévoit de s’installer avant la fin de l’année dans d’autres villes allemandes ainsi qu’aux Pays-Bas, en Norvège et en Suisse, a précisé la jeune entreprise dans un communiqué.

Son modèle unique fabriqué dans son usine de l’Arizona, la Lucid Air, promet une autonomie de 653 kilomètres pour 480 chevaux. Les premières livraisons sont prévues pour la fin de l’année dans 14 pays européens, avec un prix d’appel de 100 000 euros (137 000$) Une édition spéciale lancement, la «Dream edition», propose un moteur gonflé à 1 111 chevaux pour un 0 à 100 km/h canon, en 2,7 secondes, et un prix d’environ 220 000 euros.

Le constructeur, qui a livré 360 exemplaires de son premier véhicule depuis son lancement fin 2021, prévoit d’accélérer cette année en assemblant 12 à 14 000 « Air », malgré les problèmes logistiques qui frappent l’industrie automobile. Le groupe, qui compte 4 700 salariés, a annoncé début mai qu’il comptabilisait 30 000 commandes. 

L’Arabie saoudite, premier actionnaire du constructeur, s’est également engagée à acheter 50 000 véhicules sur 10 ans, avec une option pour 50 000 voitures supplémentaires, parallèlement à la construction d’une usine Lucid dans le royaume. Les ventes de voitures électriques ont fortement progressé en Europe au cours des derniers mois, avec Tesla, mais aussi les groupes Volkswagen et Stellantis en porte-étendards. Portées par les véhicules premium, les voitures électriques représentent désormais 10% du marché, avec 224 000 unités écoulées au premier trimestre 2022 (+53,4% sur un an).

 

George Weston affiche un profit au premier trimestre

George Weston (WN.TO, 156,07 $) a haussé son dividende de 10%, alors que la société annonçait mardi avoir réalisé un bénéfice attribuable aux actionnaires pour son plus récent trimestre, comparativement à une perte pour la même période un an plus tôt. La société, qui détient une importante participation dans les Compagnies Loblaw et la fiducie de placement immobilier Propriétés de Choix, versera désormais un dividende trimestriel de 66 cents par action, comparativement à 60 cents par action précédemment. 

Le président du conseil et chef de la direction, Galen G. Weston, a indiqué que les entreprises dans le giron de sa firme connaissaient du succès avec leurs plans stratégiques et positionnaient George Weston pour qu’elle puisse continuer de créer de la valeur. George Weston a réalisé un bénéfice des activités poursuivies de 363 millions $, soit 2,45 $ par action, pour son premier trimestre, ce qui se comparait à une perte de 62 millions $, ou 41 cents par action, lors de la même période l’an dernier. 

Les revenus pour le trimestre clos le 26 mars ont totalisé 12,41 milliards $, en hausse par rapport à ceux de 12,02 milliards $ obtenus lors de la même période un an plus tôt. Sur une base ajustée, George Weston a réalisé un profit des activités poursuivies de 1,90 $ par action, par rapport à un profit ajusté des activités poursuivies de 1,60 $ lors du même trimestre l’an dernier. 

 

Bausch Health rapporte une perte au premier trimestre

Bausch Health (BHC, 8,18 $US, avant l’ouverture) a enregistré une perte de 69 millions de dollars américains au cours de son plus récent trimestre, comparativement à une perte de 610 M$ US un an plus tôt lorsqu’elle avait pris une charge de dépréciation liée aux activités d’Ortho Dermatologics. La pharmaceutique de Laval, qui tient ses comptes en dollars américains, affirme que la perte s’est élevée à 19 cents par action pour le trimestre clos le 31 mars, contre une perte de 1,71 $ US par action diluée au premier trimestre 2021.

Les revenus pour le trimestre ont totalisé 1,92 G$ US, contre 2,03 G$ US au même trimestre l’an dernier. Bausch Health indique que son bénéfice net ajusté pour le premier trimestre de 2022 a été de 263 M$ US, comparativement à 370 M$ US un an plus tôt.

La société a déclaré qu’elle prévoyait finaliser mardi l’introduction en bourse de son activité de santé oculaire Bausch + Lomb et qu’elle restait sur la bonne voie pour se séparer de l’entreprise. Thomas Appio deviendra PDG de Bausch Health une fois l’introduction en bourse clôturée. Le PDG actuel de Bausch Health, Joseph Papa, restera président jusqu’à la séparation complète de Bausch + Lomb, date à laquelle il sera remplacé par Robert Power.

 

À surveiller

Telus (T, 31,81 $): constance et confiance. Telus a dévoilé ses résultats financiers du premier trimestre de l’exercice 2022 le 6 mai et l’analyste Tim Casey, de BMO Marchés des capitaux, estime que la société continue de mener l’industrie grâce à une croissance équilibrée de sa division de services de télécommunications.

Dialogue Technologies de la Santé (CARE, 4,66$): résultats relativement conformes aux prévisions. Le fournisseur de services de soins de santé en ligne Dialogue a dévoilé des résultats financiers relativement conformes aux prévisions de l’analyste Douglas Miehm, de RBC Marchés des capitaux.

BRP (DOO, 96,87$): les résultats de l’offre publique de rachat d’actions dévoilés. Le fabricant de véhicules récréatifs BRP a dévoilé lundi matin le résultat de son «importante offre publique de rachat (IOPR)».

 

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11 mai

 

Dans les Titres en action:

Bénéfice en baisse pour Disney, mais forte hausse des abonnés à Disney+

Le géant du divertissement Disney (DIS, 105,21$US) a publié mercredi un bénéfice trimestriel quasiment divisé par deux, mais a enregistré un nouveau bond des abonnés à sa plateforme de streaming Disney+, navire amiral de sa nouvelle stratégie.

Le bénéfice est ressorti à 597 millions $US, en repli de 46% et très nettement inférieur aux attentes des analystes, tandis que Disney+ a atteint 137 millions d’abonnés, en progression de 33% sur un an.

 

La firme technologique MDA réalise un profit au 1er trimestre et hausse ses revenus

MDA (MDA.TO, 8,93$) a affiché mercredi un bénéfice net du premier trimestre de 8,4 millions de dollars (M$), ce qui se comparait à une perte nette de 1,6 million $ pour la même période l’an dernier, ses revenus ayant grimpé de 4%. La firme spécialisée en technologie spatiale a précisé que son profit par action avait atteint 7 cents pour le trimestre clos le 31 mars, comparativement à une perte de 2 cents par action un an plus tôt.

Les revenus ont totalisé 128,4 M$, alors qu’ils avaient été de 123,4 M$ pendant les trois premiers mois de 2021. Les revenus des activités de robotique et opérations spatiales ont grimpé à 42,4 M$, par rapport à 34,3 M$ un an plus tôt, tandis que ceux des activités de renseignement géospatial ont reculé à 48,9 M$, par rapport à 49,0 M$ l’an dernier.

Les revenus des activités de systèmes satellitaires ont chuté à 37,1 M$ au plus récent trimestre, alors qu’ils s’étaient élevés à 40,1 millions $ un an plus tôt. La valeur du carnet de commandes de MDA s’élevait à 1,52 milliard de dollars en date du 31 mars, alors qu’elle était de 684,7 M$ à la fin du mois de mars 2021 et de 864,3 M$ au 31 décembre.

 

Le bénéfice de Boralex surpasse les attentes

Les prix élevés de l’électricité en France ont permis à Boralex (BLX.TO, 38,65 $) de dévoiler des résultats supérieurs aux attentes au premier trimestre. Le président et chef de la direction du producteur d’énergie, Patrick Decostre, a expliqué que la France était affectée par une production historiquement faible de ses centrales nucléaires, principalement causée par des problèmes de maintenance et de corrosion sur certains réacteurs. 

Cette situation fait en sorte que la mise en service de parcs solaires et éoliens terrestres devient une option peu coûteuse, pour une énergie livrée à des prix fixés à long terme, a expliqué M. Decostre dans un communiqué. Le producteur d’énergie a dévoilé un bénéfice net de 57 millions $, contre un bénéfice de 45 millions $, à la même période l’an dernier. Le bénéfice net par action s’est établi à 49 cents. 

Au premier trimestre, la société a produit 1681 gigawattheures (GWh), une augmentation de 3% par rapport à la même période l’an dernier. Les revenus, pour leur part, ont augmenté de 10% à 227 millions $. Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice par action de 37 cents et des revenus de 221 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données Refinitiv. 

 

Bridgestone en croissance au T1

Le géant japonais du pneu Bridgestone (5108.T, 4 708 $JPY) a publié mercredi des résultats en progression sur son premier trimestre, mais n’a pas modifié ses objectifs annuels face à un environnement mondial demeurant très incertain. Son bénéfice net de janvier à fin mars s’est établi à 53,8 milliards de yens (392 millions d’euros), ou 65,4 milliards de yens (+3,4% sur un an) hors actifs déconsolidés.

Son bénéfice opérationnel trimestriel a grimpé de 5,1% à 87,6 milliards de yens et ses ventes ont bondi de 22,5% à 891 milliards de yens (6,5 milliards d’euros), une performance supérieure aux attentes des analystes. Malgré de nombreux facteurs négatifs comme le conflit en Ukraine, la résurgence de la COVID-19 en Chine et une cyberattaque qui a perturbé ses opérations en Amérique du Nord entre fin février et début mars, le groupe a nettement profité de la reprise économique mondiale.

Et il a pu «largement absorber» la hausse de ses coûts liés aux matières premières et à l’inflation en augmentant ses prix de vente, a-t-il expliqué dans une présentation. Mais pour l’ensemble de 2022, Brigestone table toujours sur une chute de 29% de son bénéfice net à 280 milliards de yens (2 milliards d’euros).

Ce plongeon est lié en grande partie au profit exceptionnel qu’il avait dégagé l’an dernier grâce à la cession de Firestone Building Products, société de produits de toiture et d’étanchéité vendue au groupe suisse Holcim pour 3,4 milliards de dollars. Bridgestone mise toujours également sur un bénéfice opérationnel annuel ajusté de 425 milliards de yens (+7,8% sur un an) et sur des ventes à hauteur de 3,650 milliards de yens (26,6 milliards d’euros au cours actuel).

 

Toyota : résultats record en 2021-2022

Le géant automobile mondial Toyota (7203.T, 2 082 $JPY) a signé en 2021-2022 de nouveaux résultats record, grâce à des ventes robustes et la chute du yen notamment, tout en livrant mercredi des prévisions prudentes pour son nouvel exercice du fait de nombreux vents contraires. Le groupe japonais a notamment signé un bénéfice net annuel record de 2 850,1 milliards de yens (20,7 milliards d’euros), un bond de 26,9% sur un an, mais prévoit que celui retombe à 2,260 milliards de yens en 2022-2023 (-20,7%), selon un communiqué.

Il s’attend aussi à un atterrissage brutal (-19,9%) de son bénéfice opérationnel annuel, à 2 400 milliards de yens, après que celui-ci a décollé de 36,3% à 2 995,7 milliards de yens en 2021-2022. Car Toyota prévoit une hausse «sans précédent» de ses coûts en matières premières et logistique, a-t-il expliqué dans une présentation.

Le groupe a toutefois élaboré ses nouveaux objectifs annuels sur la base d’un taux de change d’un dollar américain pour 115 yens et d’un euro pour 130 yens, des projections conservatrices alors que la monnaie japonaise évolue actuellement à des niveaux bien plus faibles : le billet vert tourne plutôt en ce moment autour des 130 yens, et de nombreux économistes s’attendent à ce que cette tendance perdure. Malgré ses difficultés de production à cause de la pénurie mondiale de semi-conducteurs et de la COVID-19, Toyota a aussi généré un chiffre d’affaires record sur son exercice achevé le 31 mars, à 31 379,5 milliards de yens (228,3 milliards d’euros), une hausse de 15,3% sur un an.

Et il parie sur une nouvelle progression de 5,2% de ses ventes en valeur en 2022-2023, à 33 000 milliards de yens. Le groupe a par ailleurs annoncé mercredi un programme de rachat de ses propres actions pour un montant de 200 milliards de yens maximum (1,4 milliard d’euros) et un dividende total de 52 yens par action pour l’exercice écoulé, contre 48 yens pour 2020-2021.

 

À surveiller

Pet Valu Holdings (PET, 33,10 $): l’analyste de la Financière Banque Nationale relève son cours cible. La chaîne de boutiques de produits pour animaux de compagnie Pet Valu Holdings, qui a récemment annoncé l’acquisition de la bannière Chico au Québec, a dévoilé des résultats financiers supérieurs aux prévisions des analystes au premier trimestre de son exercice 2022.

Suncor (SU, 44,71 $): un solide 1er trimestre et une augmentation du dividende. À son premier trimestre, la pétrolière de Calgary a généré 2,86 $ de flux de trésorerie par action, excédant ainsi les attentes du consensus des analystes qui se situaient 2,74 $ par action. Ce résultat est attribuable à des prix réalisés plus élevés que prévu pour le pétrole extrait des sables bitumineux, ainsi qu’à des frais de royauté plus bas que prévu, note Jason Bouvier, analyste chez Scotia Capital.

Canadian Tire Corporation (CTC.A, 171,10 $): bien placée pour maintenir sa position dominante, selon l’analyse de la CIBC. Le détaillant canadien qui opère plus de 1000 magasins et stations-service vient de présenter un nouveau concept de magasins, présentement en service à un seul endroit. Mark Petrie, analyste chez CIBC Marchés des capitaux, a eu l’occasion de visiter.

 

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12 mai

 

Dans les Titres en action:

Rogers Sugar: bénéfices mitigés au T2

Le bénéfice net de Rogers Sugar (RSI.TO, 6,09 $) a reculé au second trimestre de 2022 par rapport à celui réalisé un an plus tôt. Il est passé de 10,778 millions de dollars, ou 0,10 $ par action de base, à 8,57 M$, ou 0,08 $ par action de base.

En revanche, le bénéfice net ajusté s’est amélioré, de 7,75 M$ à 9,12 M$ pendant la même période. Les produits rapportés par la compagnie établie à Montréal ont aussi progressé, de près de 216 M$ à plus de 253 M$.  Les volumes de ventes du secteur du sucre ont augmenté de 7%.

Le président et chef de la direction de Rogers et Lantic, Mike Walton, a observé au second trimestre de cette année une très forte demande de sucre raffiné après la volatilité et les événements imprévus qui ont eu une incidence négative sur les volumes de ventes au premier trimestre. M. Walton signale toutefois des difficultés actuelles dans le secteur des produits de l’érable en ce qui a trait aux pressions inflationnistes sur les coûts. Grâce à la forte demande et des prix plus élevés dans le secteur du sucre, Rogers Sugar prévoit une amélioration de la performance financière pour l’exercice 2022 par rapport à celui de 2021. 

 

Légers reculs en un an du bénéfice et des revenus pour Québecor

Québecor (QBR-B.TO, 28,11 $) a réalisé un bénéfice net de 117,1 millions de dollars au premier trimestre de l’exercice financier en cours, légèrement inférieur à celui de 120 M$ rapporté un an plus tôt. Pendant la même période, le bénéfice net attribuable aux actionnaires est passé de 0,49 $ par action de base à 0,51 $.

Les revenus réalisés par le géant québécois des télécommunications ont reculé de 0,3% en un an, de 1,09 G$ à 1 088 G$ au premier trimestre 2022. Les revenus du secteur des Télécommunications ont fléchi, de 914 M$ à 903,4 M$, alors que ceux du secteur Média ont progressé, de 174,8 M$ à 181,8 M$. Le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, soutient qu’au premier trimestre de l’exercice en cours, la compagnie a continué de bien performer dans l’environnement concurrentiel du Québec. 

Par ailleurs, M. Péladeau affirme que la récente décision du Bureau de la concurrence de s’opposer à l’offre de Rogers Communications pour l’acquisition des actifs de Shaw Communications aide Québecor à considérer plus favorablement l’élargissement de ses activités de télécommunications sans-fil en se procurant les alternatives d’acquisition des actifs sans-fil de Shaw susceptibles d’être cédés par Rogers. Le 11 mai, le conseil d’administration de Québecor a déclaré un dividende trimestriel de 0,30 $ par action sur les actions de catégorie A et B qui sera versé le 21 juin.

 

Cascades: perte nette au T1

Le fabricant québécois Cascades (CAS.TO, 11,89 $) a encaissé une perte nette de 15 millions de dollars, ou de 0,15 $ par action ordinaire, au premier trimestre de l’exercice financier en cours, alors qu’un an plus tôt, il avait réalisé un bénéfice net de 22 M$, ou de 0,22 $ par action ordinaire. Les ventes du géant du papier ont toutefois progressé pendant la même période, de 942 M$ à 1 038 G$.

Le président et chef de la direction de Cascades, Mario Plourde, reconnaît que la performance du trimestre ayant pris fin le 31 mars dernier a été décevante et en dessous des attentes de la compagnie. Il blâme l’importante hausse des coûts de production et d’opérations, le secteur Papiers tissu ayant été confronté à une hausse persistante des prix des matières premières. M. Plourde signale aussi que la hausse des prix du carburant occasionnée par l’inflation a fait grimper les coûts déjà élevés. Mario Plourde a toutefois observé une bonne performance du secteur Produits spécialisés grâce à la mise en place de hausses de prix de vente et à l’augmentation des volumes due à une forte demande. 

Cascades a mis en place des hausses de prix dans les secteurs de l’emballage qui aideront à contrebalancer les vents de face relatifs aux coûts d’intrants, selon M. Plourde. À son avis, ces hausses et une demande favorable pour les produits d’emballage amélioreront progressivement les niveaux de profitabilité dans les mois à venir. Le conseil d’administration de Cascades a déclaré un dividende trimestriel de 0,12 $ par action ordinaire, payable le 9 juin prochain.

 

À surveiller

Nuvei (NVEI, 39,76 $ US): les objectifs financiers encore atteignables malgré des résultats moins bons que prévu. Des perspectives de résultats moins bons que prévu au deuxième trimestre n’affectent pas l’atteinte des objectifs financiers mis de l’avant par Nuvei, estime la CIBC.

Stella-Jones (SJ-T, 34,23 $): les revenus grevés par le coût des matériaux. Malgré de solides résultats au premier trimestre, Stella-Jones devra composer avec une hausse du coût des matériaux qui viendra inévitablement grever ses revenus au cours de la prochaine année.

Netflix (NFLX, 177,66 $ US): cours cible en chute libre. Rien ne va plus pour Netflix auprès de Bank of America. Ce qu’elle qualifie «d’année la plus difficile en plus d’une décennie» pour l’entreprise lui fait abaisser son cours cible pour une deuxième fois en seulement trois semaines, le faisant passer de 650 $ US à 300 $ US, puis à 240 $ US.

 

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13 mai

 

Dans les Titres en action:

Cineplex a réduit sa perte de moitié au T1

Cineplex (CGX.TO, 12,42 $) a affiché vendredi une perte du premier trimestre de 42,2 millions de dollars, réduite de moitié par rapport à l’an dernier grâce à une hausse de ses revenus attribuable au retour des cinéphiles dans ses salles. Le chef de la direction de la chaîne de cinémas, Ellis Jacob, a souligné que la levée complète des restrictions sanitaires dans les salles avait encouragé les clients à se représenter dans ses établissements, qui observent un élan dans l’ensemble de leurs activités.  

La perte par action pour le plus récent trimestre clos le 31 mars atteignait 67 cents, ce qui se comparait à une perte de 89,7 millions $, ou 1,42 $ par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus ont totalisé 228,7 millions $, ce qui représentait une croissance de plus de 450% par rapport à ceux de 41,4 millions $ obtenus lors des trois premiers mois de 2021. 

La chaîne a accueilli un total de 6,7 millions de spectateurs au plus récent trimestre, comparativement à 415 000 au cours des trois premiers mois de 2021, marqués par les fermetures liées à la pandémie de COVID-19. Les revenus de box-office par client ont atteint le niveau record de 12 $ pour un premier trimestre. Ceux-ci avaient été de 9,20 $ un an plus tôt. Les revenus des services alimentaires ont atteint un sommet record, tous trimestres confondus, de 8,82 $ par clients, par rapport à 6,12 $ lors du premier trimestre de l’an dernier. 

 

À surveiller

Boralex (BLX, 37,96 $): sa croissance ne se limitera pas à 2022. Ayant à court terme de solides occasions d’expansion dans le percolateur, et de nombreux projets à différent stade de production qui lui permettront de générer 3,6 gigas watt en Europe comme en Amérique du Nord, Boralex a l’énergie nécessaire pour que sa croissance ne se limite pas à 2022.

Cascades Inc. (CAS 9,16 $): tout repose sur la deuxième moitié de l’exercice. Paul C. Quinn de RBC Marchés des capitaux estime que le plongeon de 23% du titre de Cascades sur le marché de Toronto après le dévoilement de ces résultats démontre que l’entreprise doit impérativement redresser le gouvernail de son unité de papiers tissu au cours des prochains trimestres.

Canadian Tire (CTC.A, 174,54 $): ses clients lui sont fidèles. L’analyste de la Financière Banque Nationale, Vishal Shreedhar, était ravi après avoir consulté les résultats trimestriels dévoilés par Canadian Tire, estimant même que son titre est une aubaine compte tenu de sa performance.