Un concours pour propulser les technos

Publié le 16/05/2009 à 00:00

Un concours pour propulser les technos

Publié le 16/05/2009 à 00:00

Par Pierre Théroux

Cette compétition, qui vise à stimuler la fibre entrepreneuriale dans le créneau des technologies, " s'inscrit dans la lignée des concours entrepreneuriaux tels le MIT$ 100K, organisé par le Massachusetts Institute of Technology, aux États-Unis, et le LaunchPad$ 50K, au Canada ", dit Isabelle Genest, directrice de Devtech.

Devtech profitera d'ailleurs de la collaboration de Mike Grandinetti, un entrepreneur en série et professeur au réputé MIT où il enseigne l'entrepreneuriat technologique et la commercialisation, qui agira comme conseiller du concours. Il offrira son soutien au grand gagnant à titre de coach.

Prix en argent et en services

Ouvert à la fin mars, le concours s'adresse à des entreprises en démarrage qui ont enregistré un chiffre d'affaires de moins de 250 000 $ lors de leur dernier exercice financier. Parmi les candidatures reçues, 10 se qualifieront pour recevoir les quatre formations prévues au programme d'accompagnement de Devtech 50.

Les équipes gagnantes, qui seront anoncées lors d'une cérémonie le 12 novembre 2009, se partageront 5 prix totalisant plus de 100 000 $ en argent et en services. " C'est un excel-lent tremplin pour les nou-velles entrepri-ses technologiques de la région ", dit Mme Genest, préci- 1110001 sant qu'il s'agit aussi d'une vitrine exceptionnelle pour des investisseurs à la recherche de bons filons.

Devtech 50 découle de la création, le printemps der nier, du programme Dev tech, une stratégie régionale qui vise à appuyer le développement des entreprises de haute technologie dans la région.

Guy Boisvert, président de la firme Logiciels Abak, dit profiter de cette initiative. " Ça m'a permis de rencontrer plusieurs organisations qui me viennent en aide pour mes projets de commercialisation et de financement ", précise-t-il

Devtech, qui s'inscrit dans la démarche ACCORD (Action concertée de coopération régionale de développement), souhaite répondre à deux défis de taille considérés comme majeurs par les gens d'affaires : le soutien à l'entrepreneuriat technologique et le besoin de main-d'oeuvre qualifiée et bilingue. P. Théroux

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