Le Québec a-t-il de bons leaders ?

Publié le 04/03/2009 à 13:56

Le Québec a-t-il de bons leaders ?

Publié le 04/03/2009 à 13:56

Seulement 21 % des leaders québécois sont considérés comme de bons ou d'excellents leaders. C'est du moins ce que révèle un sondage mené par la firme montréalaise de consultation Proaction.

La firme cherchait à calculer le niveau de leadership d'un gestionnaire : est-il perçu comme un bon leader au sein de son organisation? Se voit-il comme un bon leader? A-t-il les qualités requises pour être un bon chef d'orchestre?

Le questionnaire L360, de 36 énoncés, a donc été envoyé à plus de 200 gestionnaires provenant de 50 entreprises québécoises. Il doit être complété par trois subalternes, un collègue de même niveau, son supérieur immédiat et le gestionnaire lui-même.

Cinq niveaux de leadership

Selon les résultats de l'étude, 63 % des superviseurs ont un leadership faible ou très faible alors que 21 % d'entre eux sont considérés comme de bons ou d'excellents leaders. La répartition des niveaux de leadership, de un à cinq, va de très faible (un) à excellent (cinq). Un peu moins de deux gestionnaires sur dix ont donc eu une note moyenne pour leur leadership.

Les femmes : de meilleures leaders ?

Selon les résultats de l'étude, les femmes obtiennent généralement une meilleure note, soit 231 sur 360, contre 220 sur 360 pour les hommes. Elles ne représentent toutefois que 20 % des gestionnaires.
Une surévaluation de son leadership?

Il est important d'avoir confiance en soi, d'avoir confiance en ses compétences en leadership. Et les leaders démontrent cette confiance. Selon le sondage, 81 % des gestionnaires se sont évalués en se donnant une note 15 % supérieure à celle reçue par leurs pairs, leurs employés et leurs patrons.

Qu'est-ce qu'un excellent et un mauvais leader ?

Selon Proaction, un leader peut être qualifié d'excellent s'il est une personne qui sait communiquer avec son équipe. Un leader de ce niveau est crédible, motivé, mobilisateur, bon communicateur et est un excellent facilitateur. Il sait prendre des décisions importantes en tenant compte des objectifs à atteindre. Il dirige sans imposer et il suggère sans dicter. Il connaît la mission et les valeurs de l'entreprise. Il peut aussi parler des forces et des faiblesses de ses employés sans diminuer la valeur de chacun.

Un leader ayant un très faible niveau de leadership adopte plutôt l'attitude dictatoriale, croit Proaction. Il utilise la peur pour gérer. Ce type de gestionnaire est réactif au lieu d'être proactif. Son attitude n'est pas en lien avec ses responsabilités et il a peu ou pas d'impact sur les résultats de son groupe.

Ce sondage a été mis sur pied dans le cadre d'une étude sur la productivité que l'entreprise mène dans plus de 150 entreprises de la belle province depuis les trois dernières années.

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