Richard Guimont, président de Ressorts Liberté. [Photo: Guillaume Cyr]
D'ailleurs, Solutions Medias 360, une société qui crée des sites Internet et des applications pour les concessionnaires automobiles, est venue s'installer à INGO dès 2012 dans un but précis : recruter des ingénieurs. «Nous étions une équipe avec 17 employés sur la Rive-Sud et on avait du mal à recruter nos ingénieurs, les intégrateurs Web, les designers, etc. Notre problème a été résolu par le fait d'être à proximité de l'ÉTS chez qui on prend plusieurs stagiaires (actuellement 4 à temps plein et 3 à temps partiel), d'une part, et par le quartier qui est proche du centre-ville, mais offre des loyers abordables, d'autre part», explique Normand Martin, contrôleur financier. L'entreprise, qui fait de la R-D en interne mais pourrait nouer des partenariats dans le futur avec l'école, vient de louer plus d'espace au Carrefour pour ses 80 employés.
Du labo au marché
Trois SVU - Univalor, Aligo Innovation et Gestion Sovar - ont pour mission de valoriser la recherche effectuée dans la plupart des universités et centres de recherche québécois.
L'objectif : que les découvertes des chercheurs ne restent pas sans lendemain et, lorsque c'est possible, qu'elles soient commercialisées. Quitte à lancer une entreprise chargée de développer et de vendre une innovation, ce qu'on appelle une «entreprise dérivée». Ce sont les SVU qui se chargent, en amont, de valider l'intérêt du résultat de la recherche pour le marché, de déterminer ce qui lui manque pour être commercialisable et de décider de l'avantage ou non de créer une entreprise.
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