Faire équipe avec le service du contentieux des clients


Édition du 16 Mai 2015

Faire équipe avec le service du contentieux des clients


Édition du 16 Mai 2015

Clemens Mayr, de McCarthy Tétrault.

Pour réduire les coûts, les entreprises demandent de plus en plus aux cabinets d'avocats de travailler en étroite collaboration avec leur service du contentieux. Cette tendance oblige les cabinets juridiques à repenser et à adapter leur offre, ainsi qu'à relever des défis de recrutement et de conservation des talents.

À lire aussi:
Protéger les données sensibles des clients à l'ère des communications mobiles
Des cabinets sur le mode du recrutement
Les recours collectifs, une affaire de spécialistes
Dentons étend ses ramifications dans le monde
Delegatus mise sur l'autonomie de ses avocats
Prêts pour un Plan Nord 2.0
Une femme à la tête du cabinet Gowling

« Il y a 15 ou 20 ans, il existait très peu d'avocats embauchés à l'interne chez nos clients, alors qu'aujourd'hui, c'est devenu quasiment la norme », dit Kim Thomassin, associée directrice de McCarthy Tétrault pour la région du Québec.

Plus qu'une menace, ce renforcement des services du contentieux constitue une occasion de repenser le modèle avec, à la clé, de nouvelles occasions d'affaires. « Nous pouvons ainsi nous concentrer sur les points où nous pouvons apporter une valeur ajoutée au client », explique Clemens Mayr, associé en droit des affaires au bureau de Montréal de McCarthy Tétrault.

Ainsi, des travaux comme la réponse aux appels d'offres et la gestion de litiges peuvent devenir plus rentables à réaliser en interne, parce qu'il s'agit de secteurs dans lesquels les clients ont développé beaucoup d'expertise, en raison du volume traité.

À l'inverse, des dossiers d'envergure internationale ou qui nécessitent une plus grande planification fiscale seront davantage confiés à l'externe. « Quand un investisseur étranger veut faire une acquisition au Canada dans un domaine sensible, qui dépasse la simple technique du droit, nous avons une expertise à offrir. Même chose lorsqu'il s'agit d'enjeux qui peuvent influer sur la survie d'une entreprise, des défis que nos clients ne connaîtront qu'une à deux fois dans leur carrière », ajoute-t-il.

John Murphy, associé chez Borden Ladner Gervais (BLG), estime qu'il « faut laisser le contentieux jouer son rôle et répondre à de nouveaux besoins qui nécessitent des conseils stratégiques, comme la gestion des risques ou la gouvernance ». Une tendance qui incite aussi les cabinets d'avocats à s'entourer de professionnels multidisciplinaires, spécialisés en communication, en gestion, en RH, voire en urbanisme.

À lire aussi:
Protéger les données sensibles des clients à l'ère des communications mobiles
Des cabinets sur le mode du recrutement
Les recours collectifs, une affaire de spécialistes
Dentons étend ses ramifications dans le monde
Delegatus mise sur l'autonomie de ses avocats
Prêts pour un Plan Nord 2.0
Une femme à la tête du cabinet Gowling

À la une

Les profits d’Alphabet bondissent

25/04/2024 | AFP

La maison mère de Google a été portée par la publicité, le cloud et l’IA.

Microsoft fait mieux que prévu au premier trimestre

25/04/2024 | AFP

Dans les échanges électroniques postérieurs à la clôture de la Bourse, l’action Microsoft gagnait près de 5%.

Les prévisions d’Intel déçoivent

25/04/2024 | AFP

Les prévisions pour la période en cours ont hérissé le marché.