En entrevue au "Globe and Mail", le ministre précise qu'à défaut d'un tel plan, les constructeurs nord-américains en difficulté ne pourront profiter de l'aide gouvernementale de 4 milliards $.
Jusqu'ici, le syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA) a fait savoir qu'il était disposé à contribuer à une amélioration de la compétitivité des entreprises, mais il a résisté à tout recul contractuel.
Les constructeurs ont jusqu'au 20 février prochain pour répondre aux propositions gouvernementales, dont les principaux éléments de sauvetage ont été connus peu avant les Fêtes.
Déjà, le ministre Clement estime que si l'industrie automobile veut survivre au Canada, il lui faudra s'engager à réduire ses coûts, à temps pour l'échéance du 20 février.
Chrysler doit entreprendre dès cette semaine des pourparlers avec les TCA tandis que General Motors a déjà indiqué au président des TCA, Ken Lewenza, qu'elle consultera le syndicat avant de soumettre son plan.
Selon certains analystes, pour se plier à des exigences ressemblant à celles exigées par le ministre Clement, les travailleurs pourraient devoir subir une compression horaire d'entre 15 $ et 20 $, en salaires et avantages sociaux.