Obligations: le monde arabe brouille les cartes

Publié le 01/03/2011 à 14:52

Obligations: le monde arabe brouille les cartes

Publié le 01/03/2011 à 14:52

L'accentuation des tensions politiques dans le monde arabe a freiné le mouvement haussier des taux, observent les spécialistes d'Études économiques Desjardins.

« Les inquiétudes liées à la situation en Libye ont calmé quelque peu l'optimisme débordant des investisseurs, et le maintien de plusieurs risques devrait limiter les hausses supplémentaires des taux obligataires à court terme », écrit François Dupuis, vice-président et économie en chef au Mouvement Desjardins.

Selon lui, les obligations fédérales constituent une valeur refuge. « Il peut sembler surprenant à première vue qu'un risque de flambée des cours pétroliers favorise le marché obligataire. Cependant, cela peut être justifié si l'on craint qu'une poussée trop rapide des prix de l'énergie n'affecte la confiance et le revenu disponible des ménages au point d'assombrir les perspectives économiques », ajoute-t-il.

À moins que l'insurrection gagne les grands producteurs de pétroles comme l'Arabie saoudite, la situation n'aurait toutefois pas d'impact positif à long terme sur les tires à revenu fixe, croit François Dupuis. « La conséquence la plus probable demeure une hausse modérée des cours pétroliers qui gonflera encore les pressions inflationnistes internationales », fait-il mention.

Même si les tensions dans le monde arabe brouillent les cartes temporairement, la hausse de l'inflation et la fin de la détente quantitative de la Réserve fédérale américaine entraînent graduellement les obligations dans un marché baisser, selon divers économistes.

Ainsi, la remontée des taux obligataires américains devrait ainsi continuer en bonne partie en raison de la hausse des perspectives concernant la croissance économique et de l'inflation. Un autre risque favorisant une poussée des taux d'intérêt est la crise de la dette souveraine en Europe, selon Avery Shenfeld, économiste chez Marchés mondiaux CIBC.

« Dans la zone euro, l'économie est trop moribonde, ce qui résulte par un aplanissement des revenus des gouvernements, une hausse de leurs déficits et de leur dette. Cela amène une hausse des taux d'intérêt réels à cause du risque de crédit », écrit-elle dans un rapport publié lundi.

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